Il y a des mots qui excitent sans le vouloir, des mots auxquels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».
Un aculéate, ce pourrait être un accident survenu lors d’une sodomie. Vous savez, lorsque la verge du monsieur reste coincée dans l’anus de la dame (ou d’un autre monsieur, pourquoi pas). Une sorte de penis captivus, phénomène rare chez l’hommes mais fréquent chez le chien. L’aculéate serait provoqué par une trop grande hâte lors de l’intromission, déclenchant, par les effets conjugués de la surprise et de la douleur, une violente contraction du sphincter. Coincé, bloqué, pris au piège. Pour libérer un penis captivus du vagin, il est recommandé de pratiquer un touché rectal. Lors d’un aculéate, il faudrait donc agiter un ou deux doigts dans le conduit vaginal de la dame (ce qui pourrait lui être agréable et l’aider à pardonner au goujat l’ayant sodomisée sans même lui prodiguer une feuille de rose préambulaire). Et s’il s’agit de deux messieurs? A part patienter en tricotant, je ne vois pas…
En fait, les aculéates sont des insectes, dont l’une des particularités est de posséder un aiguillon (guêpes, abeilles, fourmis, etc.). Un aiguillon dont seules les femelles sont munies. C’est pour ça que les mâles aculéates volent toujours en serrant les fesses.
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