«Bon­jour, j’ai sur­pris mon mari en train de se mas­tur­ber devant un film por­no. Pour­tant, je pen­sais que nous étions épa­nouis de ce côté-là. J’hésite à deman­der le divorce. J’ai vrai­ment besoin d’un avis médi­cal et je compte sur vous!»
En tapant «mon mari regarde du por­no» sur Google, on trouve des dizaines de témoi­gnages de ce genre. Chaque fois, le ou la psy­cho­logue de ser­vice explique que se mas­tur­ber, ce n’est pas trom­per, regar­der du por­no, non plus.

Peur de quoi?
Pour­quoi cer­taines femmes ont-elles aus­si peur des dési­rs de leur mari, ami, amant? Par pos­ses­si­vi­té? Par volon­té de pou­voir abso­lu sur lui? Par peur d’être trom­pées, me direz-vous. Et là, c’est beau­coup trop com­pli­qué pour que je me lance dans une grande théo­rie sur le thème: «trom­per, c’est quoi?»
Mais quand même, je trouve qu’il y a une grande inco­hé­rence dans cette pho­bie du por­no et de la mas­tur­ba­tion. L’idée ne vien­drait à per­sonne de dire: «J’ai sur­pris mon mari en train de lire de la phi­lo­so­phie. Je pen­sais pour­tant que nos conver­sa­tions l’épanouissaient suf­fi­sam­ment». Ou: «J’ai sur­pris mon mari en train de rire devant un film comique. J’étais pour­tant per­sua­dée que mon humour lui suffisait.»
Et si les femmes jalouses des phan­tasmes de leur homme cachaient un désir secret?

A cha­cun son truc
Le site AVG Tech­no­lo­gie a publié le résul­tat d’une enquête menée auprès de 4000 femmes, en France, au Bré­sil, au Cana­da, en Grande Bre­tagne, aux États-Unis et en Alle­magne. Eh bien, elles ont été 57% à décla­rer pré­fé­rer se pri­ver de sexe que de leur Smartphone.

Est-ce que télé­pho­ner, c’est tromper?