Culinaire, cosmétique, polyglotte

Cette semaine dans l'Actu Q, découvrez une succulente recette, végétarienne mais pas végane.
Cette semaine dans l’Ac­tu Q, décou­vrez une suc­cu­lente recette, végé­ta­rienne mais pas végane.

«Ses queues me titillaient l’intérieur. Je gémis­sais en conti­nu. Il me fai­sait des points d’acupuncture vagi­nale. (…) Dans mon cul, son autre sexe menait la sara­bande.» Coupe du monde, par Rada­gast, sur le site Reve­bebe  

Une cuillérée pour maman…

La semaine pas­sée, nous avons évo­qué la fécon­da­tion in vitro à trois. Cette semaine, c’est une autre actua­li­té scien­ti­fique qui nous inter­pelle: le yaourt à base de sécré­tions vagi­nales. Metro­news relate l’expérience menée par Ceci­lia West­brook, doc­teur en méde­cine et phi­lo­so­phie à l’Uni­ver­si­té du Wis­con­sin. Par­tant du prin­cipe que le vagin pos­sède des pro­prié­tés pro­bio­tiques, elle a ajou­té ses propres sécré­tions à un yaourt qu’elle a fait repo­ser toute la nuit. Résul­tat de l’expérience? «Le goût affreux lui a lais­sé pen­ser que l’idée n’était pas si bonne que ça…» A mon avis, son erreur est sur­tout gas­tro­no­mique: le vagin se déguste frais, direc­te­ment entre les jambes de celle qui, de celle que… Quant au yaourt, je ne pense pas que ce soit le meilleur accom­pa­gne­ment. La pro­chaine fois, je vous par­le­rai de la ten­dance du cooking with cum. Pour vous faire patien­ter, voi­là déjà la recette du Macho Moji­to. Salud!

- Goûtez donc ce cocktail! Il s'y trouve un peu de la semence de mon mari et un doigt de ma propre cyprine. Vous m'en direz des nouvelles!
- Goû­tez donc ce cock­tail! Il s’y trouve un peu de la semence de mon mari et un doigt de ma propre cyprine. Vous m’en direz des nouvelles!

Une pommade pour papa… 

Aujourd’hui, il est admis que les hommes puissent se pom­pon­ner comme des femmes même si ce ne sont pas des hommes qui pré­fèrent les hommes (même, donc, si ce sont des hommes à femmes). Mais dans la gamme des soins qui leur sont des­ti­nés, il en man­quait un d’essentiel: celui qui concerne le pénis. Le Luxem­bur­ger Wort annonce la dif­fu­sion dans le com­merce de Mojo Natu­ral Sex Care, «le pre­mier soin de fraî­cheurrevi­ta­li­sant pour le sexe mas­cu­lin». Je ne vais pas en énu­mé­rer ici les pré­ten­dues ver­tus (nous sommes un site d’actu, pas publi­ci­taire), mais j’aime beau­coup le mode d’emploi: «appli­quez matin et/ou soir sur la peau net­toyée de l’ensemble du sexe etlais­ser péné­trer» (c’est cochon!). Sur­tout, lorsque votre copine (ou votre copain, si vous êtes un homme qui pré­fère les hommes mais se pom­ponne comme une femme) vous repro­che­ra de vous asti­quer en soli­taire, vous pour­rez tou­jours lui répondre que vous ne faites que prendre soins de votre peau.

A appliquer à la main, de haut en bas.
A appli­quer à la main, de haut en bas.

Pornolinguisme

La maî­trise des langues, c’est bien (et pas que dans la bouche de quelqu’un d’autre). Ça faci­lite la conver­sa­tion, ça aide à faire des ren­contres, à décou­vrir d’autres cultures. Le site Géné­ra­tion nou­velles tech­no­lo­gies nous apprend que «le méca­nisme anti-por­no­gra­phique de You­Tube a été pris à défaut par une uti­li­sa­tion de la langue irlan­daise». C’est-à-dire que des gens ont don­né des titres en gaé­lique à des vidéos por­nos, titres que «la détec­tion algo­rith­mique de You­Tube a eu quelques dif­fi­cul­tés» à com­prendre. Par exemple: «Scannàn fàs­ta ladài­lis 2014 Each­trai Mate Plui­méir ar». D’après le tra­duc­teur de Google, ça signi­fie: «Ladài­lis film pour adultes 2014 Aven­tures d’un Com­pa­gnon plom­bier». Cela dit, je ne suis pas cer­tain qu’«Aven­tures d’un com­pa­gnon plom­bier» ait plus clai­re­ment une conno­ta­tion éro­tique en fran­çais qu’en irlan­dais (si au moins il s’a­gis­sait d’un pom­pier…). Mais peu importe, les puri­tains qui pensent que la por­no­gra­phie abê­ti se trompent. Tout ceux qui ont regar­dé ses aven­tures ont au moins appris qu’en gaé­lique, «plom­bier» se dit «plui­méir» (c’est beau­coup plus exci­tant, non?).

Comment découvrir les langues par le sexe.
Com­ment décou­vrir les langues par le sexe.

 

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