Cunni, grève et BD-Cul

Dans les bureau de Lubric-à-brac, on suit attentivement le fil des nouvelles Q.
Dans les bureau de Lubric-à-brac, on suit atten­ti­ve­ment le fil des nou­velles Q.

«Je ne sais com­ment elle fait, elle réus­sit le cun­ni­lin­gus mieux que mon mari. Je dois mouiller grave. Elle entre deux doigts dans le puits pour y pui­ser de la cyprine qu’elle pose à l’entrée de mon anus.» Huguette34, sur le site His­toires de sexe.

Gourmandise

Une étude menée à l’u­ni­ver­si­té d’Oak­land, dans le Michi­gan, et publiée dans le Jour­nal of Evo­lu­tio­na­ry Psy­cho­lo­gy, for­mule l’hypothèse – basée sur un panel de 243 hommes – que ces mes­sieurs uti­li­se­raient le cun­ni­lin­gus et l’or­gasme cli­to­ri­dien comme une tac­tique visant à décou­ra­ger leurs par­te­naires de les trom­per et de les quit­ter. Quelques coups de langues sur la vulve, une petite jouis­sance cli­to­ri­dienne, et bobonne n’aurait plus envie d’aller voir ailleurs? Même les auteurs de l’étude ne sont pas dupes et pré­cisent: «cette hypo­thèse ne peut à elle seule consti­tuer une expli­ca­tion.» D’autres études ont ten­té d’établir le fait que les femmes retien­draient mieux le sperme en elles si elles jouissent (une his­toire de contrac­tion du vagin). Un petit cun­ni après avoir lâché la purée et bobonne tom­be­rait plus faci­le­ment enceinte? Rien n’est jamais venu sérieu­se­ment étayer cette théo­rie. Et si le cun­ni­lin­gus n’était fina­le­ment qu’une gour­man­dise, pour la femme comme pour l’homme? Juste une agréable pra­tique alliant la dégus­ta­tion de déli­cieuses fla­veurs (pour mon­sieur) et la jouis­sance sans arrières pen­sées (pour madame)? Un plai­sir de bou­cho­teurs et de bouchottées.

- Je fais croire à mon mari que s'il me fait bien jouir du clitoris, je lui serais toujours fidèle, et à mon amant je promets de quitter mon mari. Résultat: je suis toujours en position de me faire brouter le minou...
- Je fais croire à mon mari que s’il me fait bien jouir du cli­to­ris, je lui serais tou­jours fidèle, et à mon amant je pro­mets de quit­ter mon mari. Résul­tat: je suis tou­jours en posi­tion de me faire brou­ter le minou…

Démocratie et sodomie

Pris­cil­la Misi­hai­rab­wi-Mushon­ga est une ministre zim­babwéenne dési­reuse de lut­ter contre l’abstentionisme de ses conci­toyens. Les hommes du Zim­babwe ont en effet ten­dance à envoyer leurs épouses voter à leur place. Pour lut­ter contre ce dés­in­té­rêt, la ministre pro­pose aux femmes de faire la grève du sexe. Avant de pou­voir glis­ser le leur dans le vagin conju­gal, les hommes devront d’abord intro­duire leur bul­le­tin dans l’urne. Etre pri­vé de zizi-pan­pan, ça fait tou­jours peur. Les poli­ti­ciennes suisses devraient peut-être y son­ger, voir même per­fec­tion­ner l’idée. Pas de sexe si les hommes ne vont pas voter, pas de sodo­mie s’ils votent pour un autre par­ti que celui que sou­tien leur femme. Tant la démo­cra­tie hel­vé­tique que la sexua­li­té des Suisses auraient à y gagner.

La ministre zimbabwéenne Priscilla Misihairabwi-Mushonga.
La ministre zim­babwéenne Pris­cil­la Misihairabwi-Mushonga.

BD

Le nou­veau et sep­tième volume de la col­lec­tion BD-Cul, édi­té par Les Requins Mar­teaux, est titré Q, tout sim­ple­ment. Une his­toire sans parole, ou presque, signée par Mrzyk et Mori­ceau, et qui relate la ren­contre entre une main et une bite. Je ne vais pas vous racon­ter la fin, ça se ter­mine comme vous l’imaginez. C’est frais, poé­tique, ori­gi­nal, et ça donne immé­dia­te­ment envie de pas­ser aux tra­vaux pra­tiques, de faire se ren­con­trer une main qu’on connaît bien avec un pénis fami­lier. Bon, je vous laisse.

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