cul et bibliothèque

Désinformation, insertions vaginales, masturbation

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Jac­que­line ne sait pas où Sébas­tien a mis la der­nière Actu Q. Si elle était ins­crite à la lettre d’in­for­ma­tion de Lubric-à-brac, elle n’au­rait pas ce problème…

«Mon visage repart vers cette brous­saille en feu, et je me délecte de la salive intime qu’elle ne retient pas. Je m’enlise dans ce sexe, ivre d’envie et de désir. Et c’est au moment où elle me jouit sous la langue que… la son­nette de la porte nous téta­nise toutes les deux», L’Alléluia des gou­gnottes, par Charline88, sur le site Reve­bebe

Fausses croyances en matière de pornographie

Je vou­lais rela­ter une nou­velle parue dans 7sur7: «Les rap­ports sexuels apportent bien évi­dem­ment du plai­sir mais peuvent par­fois pro­vo­quer quelques petites bles­sures». Le site belge relate les résul­tats d’une étude menée par la cher­cheuse Nicole Prause. Vou­lant véri­fier l’information, j’ai consul­té la source de nos amis belges: le site Psy­cho­lo­gy Today. Et je me suis ren­du compte que 7sur7 n’avait gar­dé que le côté anec­do­tique de l’étude de la cher­cheuse (c’est à peu près ain­si que tra­vaillent aujourd’hui les médias, sur TOUS les sujets, de la Syrie aux élec­tions américaines).

Nicole Prause.
Nicole Prause. La pho­to vient d’ici.

Dans Psy­cho­lo­gy Today, j’ai tout d’abord décou­vert que Nicole Prause «est une scien­ti­fique sexuelle, qui s’est faite remar­quer ces der­nières années pour avoir exa­mi­né et mis à l’épreuve de nom­breuses allé­ga­tions sur la dépen­dance sexuelle pro­ve­nant des groupes de lutte contre la por­no­gra­phie». Si ma pre­mière inten­tion était de me moquer d’elle pour avoir éta­bli que la prin­ci­pale bles­sure pen­dant le sexe était de se cogner la tête, en lisant l’article com­plet, j’ai décou­vert des pro­pos ma foi très inté­res­sants. «Sa recherche a démon­tré que les gens qui regardent beau­coup de por­no éprouvent une AUGMENTATION du désir de sexe avec leur par­te­naire actuel, pas une DIMINUTION. De plus, les cer­veaux de per­sonnes regar­dant du por­no montrent moins de «réac­ti­vi­té de repère» à la por­no­gra­phie, plu­tôt qu’une réac­ti­vi­té accrue, laquelle est connue comme un bio­mar­queur de la dépen­dance à la drogue ou l’alcool.» En clair, regar­der du por­no ne dimi­nue pas le désir pour sa com­pagne ou son com­pa­gnon (ou pour les deux) et les cer­veaux de celles et ceux qui consomment de la por­no­gra­phie n’ont pas de mar­queur de dépen­dance. Voi­là des pré­ci­sions utiles. Sur­tout, voi­là qui doit nous rendre atten­tifs tant à la misère et à la cré­ti­ne­rie média­tique qu’à la misère et à la cré­ti­ne­rie de nom­breux sexologues.

couple sein pénis
Après avoir regar­der de la por­no­gra­phie toute la jour­née, Alain-Pierre n’a­vait qu’une envie: cho­ser avec sa femme (qui elle-même venait d’a­voir des rela­tions sexuelles avec son amant, ce qui lui avait ouvert l’appétit).

Salle de spectacle vaginale

Se mettre des trucs dans le vagin est quelque chose de plu­tôt banal (pour qui en a un; sinon, il faut deman­der gen­ti­ment et si c’est non, c’est NON). Un sexe d’homme, un gode­mi­chet, un fruit ou un légume, le com­bi­né du télé­phone, un manche de para­pluie… Il y a même des sites où l’on voit des femmes s’enfiler des bou­teilles de cham­pagne, des battes de base­ball, des balles de ten­nis, des épis de maïs ou des cônes de signa­li­sa­tion (je vous laisse cher­cher, petits cochons et petites cochonnes)… En la matière, l’imagination n’a pas de limite. «Le parent qui chan­tonne près du ventre de la maman, c’est déjà dépas­sé. Aujourd’hui bébé peut avoir le rythme dans la peau même avant sa nais­sance, grâce au Baby­pod. (…) Mal­gré le packa­ging, il ne s’agit pas d’un sex­toy mais bien d’un écou­teur à s’insérer dans le vagin», révèle, avec enthou­siasme, madmoiZelle.com. Eh bien, tous les pré­textes sont bons pour se faire du bien par le vagin. Et pour les gour­mandes, on espère la pro­chaine arri­vée d’un home ciné­ma vagi­nal pour dis­traire bébé avant sa sor­tie à l’air libre.

Babypod
Le Baby­pod, pour que bébé puisse écou­ter de la musique dans le ventre de sa maman. Pour­quoi pas un baby-foot?

Il faut le faire souvent

Il com­mence à faire froid, un temps à res­ter au lit pour lire de la poé­sie et cho­ser. Si vous n’avez pas un bon livre sur votre table de nuit, vous pou­vez tou­jours lire une BD, et si vous n’avez pas de par­te­naire à votre côté, vous avez sans doute votre sexe a por­tée de main. «Mas­tur­ba­tion fémi­nine: 13 bonnes rai­sons de s’y adon­ner fré­quem­ment», explique le Huf­fing­ton Post. Et voi­là de bonnes rai­sons qui s’appliquent aus­si aux hommes. D’ailleurs, je vous laisse, je vais aller me pigno­ler un peu le poireau…

nue, corde
Syl­vie-Fran­çoise ne craint pas les moments de soli­tude. Elle en pro­fite pour faire un peu de corde à noeuds.

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