Loui­sa K «aime être lue une main dans la culotte» et moi j’aime bien Loui­sa K. Elle est liber­taire, sexy et rieuse, et vient d’éditer Comme sur des rails, aux nano-édi­tions La Puce. Une «nou­velle por­no­gra­phique», annonce l’é­di­teur, et rien que pour ça, il faut la lire. Ça change de l’érotisme petit-bour­geois qui aujourd’hui fait florès.
L’histoire raconte la «virée noc­turne impro­vi­sée» et lubrique de deux filles, deux coquines libres et irré­vé­ren­cieuses. «Ses mains sont des­cen­dues sur mes fesses. Lorsqu’elle les a écar­tées, j’ai sen­ti mes lèvres se sépa­rer, ma vulve s’ouvrir. Dans ma bouche s’agitait main­te­nant une bite impé­tueuse.» Sur une tren­taine de page, ça for­nique ain­si dans la joie. C’est bon, ça fait ban­der, ça fait mouiller.
Les illus­tra­tions du bou­quin sont d’Olive. Lui, je ne le connais pas, mais un gars qui aime des­si­ner les anu­lin­gus ne peut que m’être sympathique.

J’ai lu la nou­velle d’une seule main, Loui­sa peut être satisfaite.

Pour com­man­der “Comme sur des rails”, vous pou­vez envoyer un mail à Loui­sa (moi.louisa.k@gmail.com) ou pas­ser à la librai­rie Humus à Lau­sanne. Le prix? 7 francs (plus les frais de port, j’i­ma­gine, si vous le commandez).