Le sexe dans la peau

L'épluchage des légumes peut avoir de tragiques conséquences.
L’é­plu­chage des légumes peut avoir de tra­giques conséquences.

La vie sexuelle de nos amies les bêtes est tou­jours pleine d’enseignements à ne pas négliger*.

Il y a plein d’endroits amu­sants et inso­lites pour se livrer à l’activité sexuelle. Sous-bois, ascen­seur, voi­tures, confes­sion­nal, vais­seau spa­tial, etc.

Mais en la matière, les néma­todes sont très forts. Ils font ça dans… la peau des légumes. Bon, évi­dem­ment, ils ont la taille adé­quate puisqu’il s’agit de petits vers para­sites, infes­tant navets, pommes de terre, carottes et autres. Le mâle a un pénis en forme de cro­chet et la femelle son vagin au milieu du corps. Quand elle est prête à être fer­ti­li­sée, elle per­fore la peau du légume et expose son ori­fice par cette ouver­ture. Le mâle, lui, remonte de l’intérieur et explore la sur­face jusqu’à trou­ver le trou où il doit insé­rer son membre. Et crack boum, il fait son affaire.

Pensez‑y la pro­chaine fois que vous éplu­che­rez une pomme de terre. Ega­le­ment lorsqu’il vous pren­dra l’envie de cho­ser dans les blés: à notre échelle, les lames d’une mois­son­neuse bat­teuse sont aus­si tue l’a­mour que celle d’un éplu­cheur pour les nématodes.

Pas franchement sexy, le nématode. Bien qu'en y regardant de plus près, il pourrait s'agir là d'une femelle avec son vagin au milieu du corps.
Pas fran­che­ment sexy, le néma­tode. Bien qu’en y regar­dant de plus près, il pour­rait s’a­gir là d’une femelle avec son vagin au milieu du corps.

*Les billets de la rubrique «Comme des bêtes» sont ins­pi­rés par «Les fan­tai­sies sexuelles des ani­maux», de Hy Freedmann.

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