L’été cul-cul de la famille Schinken Pochon (1)

Pen­dant les vacances, Lubric-à-brac vous pré­sente une série d’été: «L’é­té cul-cul de la famille Schin­ken Pochon».
Jacques-André Schin­ken est pro­fes­seur d’histoire-géographie, il vote socia­liste, il a 56 ans. Nadège Pochon est psy­cho­logue, elle vote Vert Libé­ral, elle a 55 ans. Ils ont deux enfants, Simon-Pierre, 21 ans, étu­diant en droit, et Prune, 19 ans, artiste.

L'odeur de fromage et la musique folk sont les madeleines de Proust érotiques de Jacques-André Schinken.
L’o­deur de fro­mage et la musique folk sont les made­leines de Proust éro­tiques de Jacques-André Schinken.

Les souvenirs paléolithiques de Jacques-André

Tous les ans nous allons au Paléo Fes­ti­val avec Nadège et à chaque fois des sou­ve­nirs sur­gissent. Cette année, c’est arri­vé au stand tar­ti­flette, juste avant le concert de Fran­cis Cabrel. J’ai été pro­je­té en 1983, quand j’ai per­du ma vir­gi­ni­té au cam­ping du festival.

Pen­dant le concert de Renaud – j’étais déjà de gauche à l’époque – j’avais remar­qué une char­mante brune qui sem­blait connaître toutes les paroles des chan­sons par cœur. Nos yeux se sont croi­sés sur Mor­gan de toi, mon cœur s’est embal­lé, mon sexe aus­si. Avant d’entrer dans la tente, Nadège (oui, c’était elle!) a reti­ré ses bottes de pluie et j’ai su que c’était la femme de ma vie. Ses chaus­settes étaient roses, comme sa petite culotte. J’ai éja­cu­lé dès qu’elle a mis sa langue dans ma bouche.

Heu­reu­se­ment, j’avais gar­dé mes pan­ta­lons et je n’ai pas taché le sac de cou­chage. Sauf qu’ensuite, je n’ai plus osé me désha­biller. Quand Nadège m’a chu­cho­té à l’oreille «prends-moi», je lui ai répon­du qu’il ne fal­lait pas oublier les pré­li­mi­naires. Je m’étais ren­sei­gné et je savais que le cun­ni­lin­gus est appré­cié par les filles. Je me suis contor­sion­né dans la petite tente et me suis retrou­vé avec le nez sur les chaus­settes de Nadège (cette odeur est ma made­leine de Proust).

Elle m’a gui­dé jusqu’à sa vulve et j’ai com­pris que j’avais débus­qué son cli­to­ris au milieu des poils lorsqu’elle m’a empoi­gné les che­veux. Mal­gré la dou­leur (c’est tou­jours comme ça la pre­mière fois, paraît-il) j’ai action­né ma langue pen­dant au moins quinze minutes. J’avais pas­sé men­ta­le­ment en revue les capi­tales afri­caines et asia­tiques ain­si que les prin­ci­paux évé­ne­ments menant à la consti­tu­tion de 1848 quand Nadège a joui. «Si tu es cer­tain de ne pas vou­loir me péné­trer, je vais dor­mir», m’a‑t-elle dit en se retour­nant et, ce fai­sant, me don­nant un coup de genou dans la figure.

Au réveil, je me sen­tais un autre homme. Je suis allé cher­cher une tasse de café pour Nadège et il m’a sem­blé que tout le monde me regar­dait dif­fé­rem­ment. Elle m’attendait dans la tente (il pleu­vait encore) et a pous­sé un cri lorsque je suis entré, à quatre pattes, en essayant de ne pas ren­ver­ser le café.

«Tu as glis­sé dans la boue Nous en rions encore aujourd’hui. En fait, son coup de genou m’avait fait sai­gner du nez et je m’en étais mis plein la figure pen­dant la nuit. C’est pour ça qu’elle raconte tou­jours à ses copines que la pre­mière fois, c’est moi qui ai sai­gné, pas elle. Et que c’est la preuve que j’ai tou­jours eu à cœur l’égalité des sexes. Qu’elle est taquine, ma Nadège!

Nadège Pochon, vue de dos, au camping du Paléo Festival.
Nadège Pochon, vue de dos, au cam­ping du Paléo Festival.
En 1983, Christian était le meilleur ami de Jacques-André: «Normalement, je partageais la tente avec lui. Mais ce soir-là, j'avais rencontré une Suisse allemande, Ingrid, et nous avons chosé toute la nuit au bord du lac».
En 1983, Chris­tian était le meilleur ami de Jacques-André: «Nor­ma­le­ment, je par­ta­geais la tente avec lui. Mais ce soir-là, j’a­vais ren­con­tré une Suisse alle­mande, Ingrid, et nous avons cho­sé toute la nuit au bord du lac».
Les copines de Nadège rirent beaucoup lorsqu'elle leur raconta sa première fois avec Jacques-André.
Les copines de Nadège rirent beau­coup lors­qu’elle leur racon­ta sa pre­mière fois avec Jacques-André.

La semaine pro­chaine: Inso­la­tion isla­mique pour Nadège

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