«Grâce à mon exper­tise, elle a ouvert les portes de son tré­sor et j’ai ren­tré ma grosse coquine sans peine», Ben, 32 ans, Vin­cennes, dans le der­nier Union 

Techniques de cueillette

Dans une plan­ta­tion, en Chine, le thé est «récol­té uni­que­ment des lèvres de femmes vierges à forte poi­trine», relate Chine infor­ma­tion. Qui pré­cise: «La taille des seins est ici impor­tante puisque le thé, cueilli des lèvres, est ensuite dépo­sé dans un petit panier glis­sé entre les seins des cueilleuses de thé. (…) Avant chaque cueillette, les femmes doivent se laver com­plè­te­ment le corps et la bouche. De plus, des exer­cices quo­ti­diens sont dis­pen­sés afin d’assou­plir le cou des tra­vailleuses». S’ils n’étaient pas si nom­breux, les imbé­ci­li­tés machistes des Chi­nois nous feraient rire. Si les femmes diri­geaient le monde, est-ce qu’elles auraient l’idée de faire récol­ter des cour­gettes par de jeunes hommes vierges aux fesses mus­clées? Pas avec les mains, la récolte de cour­gettes: avec l’anus…

Sexe et football 

Il ne vous aura pas échap­pé que l’Euro 2016 se déroule actuel­le­ment. Les beaufs klaxonnent à qui mieux mieux, les dra­peaux natio­naux fleu­rissent, tout le monde en parle (par­ler pour ne rien dire est une des spé­cia­li­sa­tions acquise par Sapiens au cours des der­niers mil­lé­naires). Et bien sûr, il y a un peu de sexe là-dedans. «Pen­dant l’Euro, l’épi­neuse ques­tion de la sexua­li­té des joueurs», a titré un coquin de ser­vice chezEurope1. Les pré­oc­cu­pa­tions sont tou­jours les mêmes: est-ce que les foot­bal­leurs couchent pen­dant les com­pé­ti­tions, avec qui, est-ce bon ou mau­vais pour leurs per­for­mances? Eh bien, s’il fal­lait dis­tri­buer une coupe de la conne­rie Euro 2016, elle revien­drait − mal­gré le grand nombre de can­di­dats poten­tiels − à Jean-Pierre Paclet, qui fut «méde­cin des Bleus entre 1993 et 2008». Il pense que les joueurs peuvent avoir des rela­tions sexuelles pen­dant l’Euro, mais qu’il ne faut pas qu’ils exa­gèrent, pour ne pas perdre trop d’éner­gie: «Le mieux, c’est de faire l’amour avec sa par­te­naire habi­tuelle, pour ne pas avoir envie de faire un exploit et d’impressionner une jeune fille de pas­sage». Non, doc­teur Paclet, le sexe n’est PAS une com­pé­ti­tion durant laquelle on se livre à des exploits, il serait temps que les foot­bal­leurs – et les beaufs du monde entier – se le tiennent pour dit. Sur­tout, pen­ser que le sexe «avec sa par­te­naire habi­tuelle» est MOINS intense qu’avec une (ou un) par­te­naire de pas­sage dénote d’une grande misère sexuelle. Il n’est pas éton­nant qu’ensuite ces gens-là s’excitent autour de vingt-deux types payés au tarif d’escort girls pour cou­rir après un ballon.