Allo, à l’heure, à l’eau… de vaisselle

- Souriez! Avec un peu de chance, vous retrouverez votre portrait dans l'Actu Q!
- Sou­riez! Avec un peu de chance, vous retrou­ve­rez votre por­trait dans l’Ac­tu Q!

«Un gro­gne­ment lui répond. Sûre­ment Lise qui est lit­té­ra­le­ment étouf­fée entre les fesses de sa copine», Boire un petit coup c’est agréable, par Vio­la­fleur, sur le site Reve­bebe 

Du cul, oui, mais dans la langue du pays

Vous avez tous enten­du par­ler d’Uber, ces taxis qui ne sont pas vrai­ment des taxis mais quand même, des taxis ama­teurs. Eh bien, RTL Info annonce que «Ohla­la, le ‟Uber du sexeˮ débarque!». Il  s’agit d’une appli­ca­tion, lan­cée par «Pia Pop­pen­rei­ter, une Autri­chienne de 28 ans diplô­mée d’un mas­ter en éco­no­mie», qui «pro­pose aux Ber­li­nois des “ren­dez-vous tari­fés” — un dîner, ou plus… — avec des femmes qui fixent le prix de la pres­ta­tion.» Appe­lons une vulve une vulve, il s’agit de pros­ti­tu­tion. Ce n’est ni nou­veau ni par­ti­cu­liè­re­ment cho­quant. Ce qui est amu­sant, c’est que madame Pop­pen­rei­ter pré­cise que tous les pro­fils seront véri­fiés (ceux des femmes, pas des clients, bien sûr): «Si elles ne parlent pas très bien alle­mand, par exemple, nous ne les accep­tons pas…» Comme si la majo­ri­té des hommes allait voir des pros­ti­tuées pour débattre de lit­té­ra­ture ou de phi­lo­so­phie. Non seule­ment ces femmes doi­ven tlouer leur corps à des types qui ne sont pas à leur goût, en plus elles doivent leur don­ner l’illusion qu’il s’agit d’autre chose que d’un rap­port mar­chand

- Oui, chéri, tu peux venir pour une fellation… Si je parle allemand? Pas la bouche pleine, crétin! (Sur la photo: Claudia Gilbert photographiée par Ron Vogel)
- Oui, ché­ri, tu peux venir pour une fel­la­tion… Si je parle alle­mand? Pas la bouche pleine, cré­tin! (Sur la pho­to: Clau­dia Gil­bert pho­to­gra­phiée par Ron Vogel)

Vous avez l’heure?

Nous sommes tous sen­sés nous émer­veiller face aux nou­veau­tés tech­no­lo­giques, sur­tout quand elles sont estam­pillées Apple. C’est ce que fais June TV en s’enthousiasmant: «Sexe: Blush Vibe, le sex toy contrô­lé par l’Apple Watch arrive bien­tôt!» Point d’exclamation, donc. De quoi s’agit-il? D’un vibro­mas­seur dont les réglages se font depuis un smart­phone ou la montre-pomme. C’est-à-dire que plu­tôt que d’avoir le régleur d’intensité sur le vibro, vous l’avez sur un autre objet. On pour­rait tout aus­si bien se réjouir de régler le ther­mo­stat du four avec la télé­com­mandede la TV ou de chan­ger de chaîne avec le tire-bou­chon. Non, la seule occa­sion ou sexe et montre font la pair, c’est quand la vôtre, de montre, est méca­nique à remon­tage auto­ma­tique et qu’il est utile de la pla­cer sur le bras de la main avec laquelle vous vous masturber.

L'Appel Watch et le Blush Vibe: on devrait pouvoir se passer de l'un et de l'autre sans trop de problème...
L’Ap­pel Watch et le Blush Vibe: on devrait pou­voir se pas­ser de l’un et de l’autre sans trop de problème…

Astiquer à deux

Là, fran­che­ment, j’ai craint le pire: «Un père qui s’oc­cupe des enfants a une vie sexuelle plus épa­nouie», titre 20 Minutes France. Mais non, ouf!, il ne s’agit ni d’inceste ni de pédo­phi­lie. «Une étude amé­ri­caine démontre l’impact sur la qua­li­té de la vie sexuelle d’une plus grande impli­ca­tion du père dans la vie fami­liale». En gros, si le papa ne laisse pas la maman s’occuper seule des enfants et des tâches ména­gères, celle-ci sera plus câline. «La sexua­li­tés fémi­nine a des carac­té­ris­tiques propres, elle requiert du temps et de l’énergie, indique le Dr Ghis­laine Paris, sexo­logue. Si en plus de s’occuper des enfants, la femme gère aus­si la majo­ri­té des tâches ména­gères après sa jour­née de tra­vail, elle n’a maté­riel­le­ment plus beau­coup de temps à consa­crer à une sexua­li­té épa­nouie. C’est une ques­tion de bon sens.» Com­pris? Met­tez-vous aux tâches ména­gères, les gars, sinon il ne vous res­te­ra plus qu’à apprendre l’allemand(voir pre­mière brève). Mais trêve de plai­san­te­rie: il fau­drait peut-être son­ger à abor­der la sexua­li­té de l’épouse autre­ment que sous l’angle: «elle offre son corps comme une récom­pense au gen­til mari». Sous l’angle de son désir à elle, par exemple…

- Bravo Henri! Puisque tu as fait à manger, tu pourras me sodomiser tandis que Germaine s'occupe de la vaisselle!
- Bra­vo Hen­ri! Puisque tu as fait à man­ger, tu pour­ras me sodo­mi­ser tan­dis que Ger­maine s’oc­cupe de la vaisselle!
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