La nuit des étoiles filantes

S’il avait seule­ment pu ima­gi­ner ce qui allait lui arri­ver, en pas­sant au cours de cette tiède nuit de la Saint-Laurent devant le cime­tière aban­don­né de Car­bo­na­do, Keith Luger se serait abs­te­nu… Mais le chas­seur de primes dilet­tante était pres­sé d’ar­ri­ver jus­qu’à la cité minière de Wil­ke­son, située quelques kilo­mètres en amont, et avait déci­dé d’emprunter ce qu’il ima­gi­nait être un rac­cour­ci. Conti­nuer de lire La nuit des étoiles filantes

La triste fin de Lionel le chien

Lio­nel le chien gisait devant l’en­trée de la luxueuse hacien­da, com­plè­te­ment immo­bile. L’a­ni­mal, un Grand Danois bien mon­té, parais­sait dor­mir, mais il était mort. Il avait été empoi­son­né durant la nuit. Un peu d’é­cume fiel­leuse se répan­dant de sa gueule entrou­verte jusque sur le gra­vier de l’al­lée en attes­tait.  Conti­nuer de lire La triste fin de Lio­nel le chien

A moi de choisir ceux qui doivent mourir | Épilogue

Ça fait deux mois que je suis là, je crois. Peut-être plus. La cel­lule est blanche, les vitres de la fenêtre sont incas­sables, les gros bar­reaux espa­cés de 10 cen­ti­mètres. Un bloc de béton et un mate­las mousse comme lit, un WC et un lava­bo en inox, une table fixée au mur et au sol. Ils m’ont reti­ré la chaise après que je l’ai jetée contre la porte pour pro­tes­ter. Selon eux, je pré­sente un trouble de la per­son­na­li­té. Conti­nuer de lire A moi de choi­sir ceux qui doivent mou­rir | Épilogue

A moi de choisir ceux qui doivent mourir | 13

La télé­vi­sion avait dit vrai : le confi­ne­ment était ter­mi­né, les gens repre­naient leurs vieilles habi­tudes, ceux qui en avaient retrou­vaient le che­min de leurs rési­dences secon­daires. C’était catas­tro­phique. Je bat­tis en retraite, un peu pani­qué. Et tou­jours aucune appa­ri­tion d’Alain, je me deman­dai ce qui lui était arri­vé. Conti­nuer de lire A moi de choi­sir ceux qui doivent mou­rir | 13

A moi de choisir ceux qui doivent mourir | 12

Les semaines qui sui­virent furent tout à la fois étranges et pas­sion­nantes. Je man­geais peu, Alain pas du tout. Je ne savais jamais quand il allait appa­raître. Au début, ça m’a un peu effrayé, mais je me suis vite aper­çu que sa pré­sence m’était agréable et qu’il était tout à fait bien­veillant avec moi. Il avait bien sûr fal­lu que je réponde à sa ques­tion. Conti­nuer de lire A moi de choi­sir ceux qui doivent mou­rir | 12

A moi de choisir ceux qui doivent mourir | 11

Mon intui­tion avait été la bonne. Au volant de l’ambulance, sirène en action, je pas­sai les bar­rages sans avoir à m’arrêter. Au bout de dix minutes, je croi­sai plu­sieurs camions de pom­pier. J’avais visi­ble­ment déclen­ché un gros incen­die. Tout le quar­tier rési­den­tiel devait être en feu. Je dépo­sai les deux ambu­lan­ciers dans une cabane de chan­tier. Ils dor­maient tou­jours comme des bien­heu­reux Conti­nuer de lire A moi de choi­sir ceux qui doivent mou­rir | 11