Baiser, boire

- La réception? Pouvez-vous nous faire monter l'Actu Q, s'il vous plait? Et par plusieurs garçons d'étage, si possible...
- La récep­tion? Pou­vez-vous nous faire mon­ter l’Ac­tu Q, s’il vous plait? Et par plu­sieurs gar­çons d’é­tage, si possible…

«Je vou­lais avant tout qu’il ter­mi­nât: il me fal­lait pour cela le lécher, l’aspirer et lui mas­ser copieu­se­ment des couilles que je savais grouillantes», Abé­lia, ou l’impudeur, par Silène, sur le site Reve­bebe

Embrasser en baisant

«Consi­dé­rez-vous le bai­ser comme impor­tant?» 84% de OUI. «Aimez-vous embras­ser votre conjoint pen­dant l’amour?» 75% de NON. «Aimez-vous embras­ser votre amant/maîtresse pen­dant l’amour?» 79% de OUI. Voi­là qui me semble clair. Il s’agit des réponses à cer­taines ques­tions d’une enquête «menée par Vic­to­ria Milan, un site de ren­contres extra-conju­gales», nous apprend Sté­phane Larue. Un site de rela­tions extra-conju­gales qui pré­tend démon­trer que la conju­ga­li­té n’est pas exci­tante, c’est comme un bou­cher qui explique que les légumes sont mau­vais pour la san­té. Mais la ques­tion du bai­ser pen­dant le sexe est inté­res­sante. J’ai l’impression que si on n’a pas envie d’embrasser la per­sonne avec qui on chose (une char­mante lec­trice n’aime pas ce verbe, mais je sais qu’elle me par­don­ne­ra), c’est qu’on ne la désire pas vrai­ment, non? Et je ne parle pas uni­que­ment d’embrasser sur la bouche, hein, mais par­tout, abso­lu­ment par­tout, pour connaître tous ses goûts. Qui trop peu embrasse mal étreint, il me semble.

- Viens que je t'embrasse, mon chéri.   Ensuite je file, j'ai rendez-vous avec   mon amant.  - Embrasse-le bien de ma part. Moi,   je vais aller lutiner ma maîtresse.
- Viens que je t’embrasse, mon ché­ri.
Ensuite je file, j’ai ren­dez-vous avec
mon amant.
- Embrasse-le bien de ma part. Moi,
je vais aller luti­ner ma maîtresse.

L’ivresse du sexe

Voi­là main­te­nant quelque chose de tel­le­ment con que j’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une plai­san­te­rie. «Sexe: Ce dis­tri­bu­teur vous refuse des pré­ser­va­tifs si vous êtes trop bour­rés», titre Vir­gin Radio. Le dis­tri­bu­teur en ques­tion se trouve dans un bar, à Londres, et ser­vi­rait à empê­cher les gens de «faire des bêtises». C’est-à-dire d’avoir des rela­tions sexuelles en étant «dés­in­hi­bés par l’alcool». Le compte ren­du de Vir­gin Radio est d’une stu­pi­di­té crasse, l’idée de ce dis­tri­bu­teur de pré­ser­va­tifs équi­pé d’un éthy­lo­test aus­si. Pour se connaître un tant soit peu soi-même, il est sou­vent utile d’être saoul et de cou­cher hors des sen­tiers bat­tus par la morale (pour­vu que cela soit avec quelqu’un d’a­dulte et de consen­tant, bien sûr). Sans comp­ter que, comme le signaleMetro.uk: «les experts de la san­té ne pensent pas que cette machine soit une bonne idée. (…) Il est impor­tant d’encourager le sexe pro­té­gé, de s’assurer que cha­cun ait accès aux pré­ser­va­tifs, spé­cia­le­ment lorsqu’il est sous l’influence de l’alcool», a décla­ré le pro­fes­seur Jane Ander­son. Boire ou bai­ser: il ne fau­drait jamais avoir à choi­sir entre ces deux ivresses.

Le distributeur de préservatifs avec éthylotest. Une idée vraiment très con.
Le dis­tri­bu­teur de pré­ser­va­tifs avec éthy­lo­test. Une idée vrai­ment très con.
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