
«C’est avec un soupir d’aise qu’il apprécia instantanément les contours de sa bouche chaude et la capacité qu’elle avait d’y créer un vide.» Divulgation et départ, par Sweetguyqc, sur le site Revebebe
Langue de chatte
Le coming out, vous voyez ce que c’est? En français, on dit «sortir du placard», soit afficher au grand jour sa préférence sexuelle. C’est assez courant dans le monde du spectacle, un peu dans celui de la politique. Aujourd’hui, cela concerne la bande-dessinée. Dans la dernière édition du comic book qui lui est consacré, Catwoman embrasse une autre femme. «Catwoman Comes out as Bisexual», annonce hollwwoodreporter.com. Elle n’est pas la première, révèle Purebreak.com: «Batwoman, Alan Scott (l’un des Green Lantern) ou encore Northstar (X‑Men) sont aussi des personnages gays.» Pour l’auteure actuelle des aventures de Catewoman, Geneviève Valentine, la bisexualité de son personnage n’est pas une surprise: «elle flirtait avec ça depuis des années». La femme chat a donc fini par donner sa langue… à une chatte. L’homme chauve-souris annoncera-t-il un jour qu’il donne sa batte à Robin?

«Porno, pas bon!»
Beaucoup moins sympa que Catewoman, Yehezkel Shtelzer est un homme politique israélien considéré comme ultra-orthodoxe. Il se présente aux élections sous les couleurs du parti «Défendre nos enfants», annonce JSS News. «J’ai besoin de l’aide de l’Etat dans la prévention de la propagation de la pornographie. Il est totalement irrationnel pour un garçon de neuf ans d’être exposé à la pornographie. Lorsque vous allez au centre commercial, vous ne vous attendez pas à ce qu’un enfant soit confronté à la pornographie…», aurait déclaré Yehezkel Shtelzer. Parano du porno? Du sexe tout court. Il faut dire que les juifs ultra-orthodoxes ne sont pas vraiment décontractés du prépuce (qu’ils n’ont d’ailleurs plus). Un récent documentaire israélien, Sperme sacré, explique comment les jeunes garçons de cette communauté «apprennent à uriner sans toucher leur sexe, écrit La Presse. Si malgré ces précautions les adolescents ont une érection, voici les remèdes préconisés dans le film par le rabbin Yisrael Aharon Itzkovitch: ‟Enfoncer les ongles dans les jambes, se tenir sur la pointe des pieds, se livrer à des exercices de relaxation (…) respirer à fond, faire des sauts sur place et marcher rapidementˮ». Pas étonnant qu’ils aillent ensuite se taper la tête contre le mur des lamentations.

N’importe quoi
Il n’y a pas que le rabbin Itzkovitch qui soit névrosé. Le site infos-mobiles.com annonce la prochaine mise en vente d’«un bracelet connecté pour faire le suivi de ses activités sexuelles». GeeksMe sera équipé de capteurs et permettra «à son utilisateur de savoir le nombre de calories brûlées durant l’acte mais aussi les performances et bien d’autre point.» Je n’ai pas compris comment cela fonctionne (et ne vais pas chercher à comprendre) mais ça m’a l’air très con. J’arrive encore pour l’instant à me souvenir de mes activités sexuelles (et celles dont je ne me souviens pas, c’est que JE NE VEUX PAS m’en souvenir), je me soucie comme d’une guigne du nombre de calories que je brûle en chosant et l’idée de performances sexuelles, mon Dieu, me coupe immédiatement la trique.

Dédicaces
Vendredi 6 mars, je dédicacerai Lubric-à-Brac, abécédaire du Q (mais pas que…) chez Payot Neuchâtel, et samedi 7 mars, chez Payot Lausanne. Venez!
Lubric-à-Brac, abécédaire du Q (mais pas que…), Editions Stentor, 120 pages.
Une lettre d’information obscène et jubilatoire :
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