
«Bam bam, flop flop flop, han han! On s’éclatait comme des bêtes, quelle partie de baise incroyable! Ça sentait le cul dans la pièce, c’était la cage aux fauves. Elle était lionne et j’étais lionceau», L’abricot de la maraîchère, dans le dernier Union
Température sexuelle
Le réchauffement climatique est une menace difficile à appréhender pour la classe moyenne occidentale (à qui ne semble menaçante que la décroissance économique). Une menace difficile à appréhender pour moi aussi, tant la chaleur du soleil (et sa lumière) m’est de plus en plus indispensable physiquement et moralement. Jusqu’à ce que Top Santé m’alerte: «Une étude américaine pointe du doigt un effet secondaire inattendu de la montée des températures: celle-ci pourrait mettre en péril notre vie sexuelle». Aïe! Sauf que ce sont les «économistes des universités de Tulane, de Californie-Santa Barbara et de Floride centrale» qui prétendent que «la fréquence de nos rapports sexuels devrait être grandement impactée par la hausse des températures». De quoi je me mêle? Jusqu’à preuve du contraire, c’est l’économie − nous poussant à travailler et à consommer des marchandises, au détriment de l’activité sexuelle − qui est une des plus grandes nuisances pour le sexe, pas la chaleur.

Masturbation préventive
Le premier rendez-vous avec l’être désiré peut être stressant. On se demande si on ne va pas paraître ridicule, emprunté, bafouillant… Certains (beaucoup) hommes se demandent surtout s’ils vont être sexuellement performant, s’il ne vont pas éjaculer «trop tôt». «Près d’un tiers des Français (31%) se seraient déjà “masturbés pour faire baisser leur niveau de tension ou d’excitation sexuelle”, selon l’enquête en ligne menée du 16 au 18 septembre 2015 auprès d’un échantillon de 2001 personnes», révèle Top Santé. Quelle drôle d’idée… C’est comme de manger un sandwich avant d’aller au restaurant. Peut-être serait-il temps de se débarrasser de la fausse idée que l’éjaculation marque la fin de la relation sexuelle. Ou d’avouer franchement que le désir est si grand que l’on souhaite DÉBUTER la soirée par le sexe, non pas la finir. Surtout que, selon l’étude, «la masturbation préventive ne serait pas l’apanage de la gent masculine. Une femme sur dix (11%) reconnaît s’y être aussi déjà adonnée au moins une fois.»

L’if qui a changé de sexe
Les cul-bénits et les moralisateurs nous bassinent avec la question du genre. Nous somment d’être, sexuellement, des hommes OU des femmes et de nous comporter comme tel. Selon eux, ce serait plus «naturel» que d’alterner ou d’être les deux à la fois. Eh bien, «en Ecosse, un arbre qui aurait environ 5000 ans a commencé à changer de sexe», annonce La Dépêche, précisant: «L’if de Fortingall, dans le Perthshire, au centre de l’Ecosse, a été classé pendant des siècles comme étant un arbre mâle. Cependant, la récente apparition de baies suggère qu’il aurait changé de sexe». C’est à la nature de nous protéger, pas l’inverse…

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