
«Pendant que je déguste toujours ma sucette, Aurore m’offre ma première feuille de rose, tout en utilisant ses doigts pour commencer à m’ouvrir. Un peu de gel, et son olisbos n’éprouve aucune difficulté à pénétrer mes entrailles», Lingerie, par Luc Surr, sur le site Revebebe
Comment exciter le panda
«Les pandas ne sont pas des bêtes de sexe. (…) Ces grosses peluches ont toutes les peines du monde à s’accoupler», explique Atlantico.fr. Les spécialistes ont tout essayé: viagra, films pornos, insémination artificiel… Las, les pandas boudent le fick-fick et l’espèce s’éteint. Et puis, enfin, «des chercheurs ont observé que les pandas sont davantage intéressés par le sexe lorsqu’ils choisissent leur partenaire. Ce qui n’arrive jamais en captivité». C’est un peu comme la conjugalité chez Sapiens. Au bout de quelques années, la sexualité devient monotone. Parce qu’on ne choisit plus son/sa partenaire et qu’on doit prendre celui/celle qui est assis à côté de nous sur le canapé devant la télévision. L’enseignement que nous donnent les pandas est précieux et nous devrions tous en faire une des bonnes résolutions à prendre pour l’an prochain. Choisir le plus souvent possible la personne avec qui on va choser. Et tant pis si ce n’est pas «l’officiel partenaire», et tant mieux s’ils sont plusieurs.

Turpitudes mannequinesques
Si les vitrines de Noël ont tendance à vous gaver (c’est leur but: gaver les consommateurs de marchandises comme si c’était des oies), peut-être que celle de ce magasin de vêtements de Nancy vous fera-t-elle sourire. «Le responsable décoration du magasin a eu l’idée de ‟donner vieˮ aux habituels mannequins immobiles des vitrines. La boutique de vêtements (…) a mis en scène une relation sexuelle torride dans la devanture de son échoppe. On aperçoit un ‟hommeˮ debout de dos qui tient sous chaque bras deux jambes aux bas noirs chaussées de talons, dans une position sans équivoque», rapporte Le Parisien. Moi, je trouve ça beaucoup mieux que les guirlandes ou que ces abrutis de Père Noël qu’on exhibe dans toutes les positions, sauf celles du Kâmasutrâ. De plus, j’ai toujours imaginé avec excitation que la nuit, dans les grands magasins, les mannequins se livraient à toutes sortes de turpitudes sexuelles avant de reprendre sagement la pose, le matin.

Analyse anale
Le sexe anal est l’objet de beaucoup de fantasmes, surtout chez les hommes. «5 raisons pour lesquelles il veut tenter la sodomie», propose à ses lectrices Cosmopolitan. Vous savez ce que je pense des magazines féminins (des burqas pour femmes occidentales). Eh bien, ce n’est pas la lecture de ce sujet qui va me faire changer d’avis. Voilà les cinq raisons que les blairelles de Cosmo ont trouvées: «Le sexe anal donne des sensations totalement différentes du sexe vaginal, La sodomie c’est comme le Beaujolais nouveau!, Le sexe anal, c’est un tabou sexuel qui ne dépasse pas les limites de l’acceptable, Le sexe anal, c’est comme l’Everest: peu de monde a exploré la zone, La sodomie est un symbole de luxe, comme le caviar». Elles auraient mieux fait de rendre attentives leurs lectrices au fait qu’il est étrange que la majorité des hommes qui souhaitent sodomiser leur partenaire féminin n’envisage pas une seconde de se faire sodomiser eux-mêmes par cette partenaire (avec les doigts, un vibro ou un gode ceinture, par exemple). Comme si le masculin était par définition ce qui pénètre et le féminin ce qui est pénétré. C’est tout à fait réducteur et participe de la doxa du patriarcat. Voilà donc une autre suggestion de résolution pour 2016: être autant pénétré que pénétrant. Bonne année!

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