Cinq fois par jour

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Entre le sexe et les fruits et légumes, il y a beau­coup d’affinités. De nom­breuses vidéos montrent sur l’internet d’accortes jeunes femmes (d’enthousiastes jeunes hommes aus­si) usant et abu­sant de concombres, cour­gettes et autres auber­gines par tous les ori­fices. J’ai même trou­vé un «bai­seur de pas­tèque» fai­sant subir les der­niers outrages à une cucur­bi­ta­cée dont je ne suis pas cer­tain qu’elle était consen­tante. Et n’oublions pas la scène du film de Serge Gains­bourg, Je t’aime moi non plus, où Jane Bir­kin déguste des asperges de manière si joli­ment évocatrice.

Aphrodisiaques

De tous temps, la croyance popu­laire a attri­bué des ver­tus aphro­di­siaques à cer­tains fruits et légumes, ver­tus que la science n’a jamais cor­ro­bo­rées (mais lisez le sym­pa­thique Dic­tion­naire lit­té­raire et éro­tique des fruits et légumes de Jean-Luc Hen­nig, paru chez Albin Michel en 1994).
Par contre, les scien­ti­fiques ont fait d’autres expé­riences. En 2011, une étude bri­tan­nique, menée par le Dr Ste­phen, aurait démon­tré que «la consom­ma­tion de fruits à la peau sombre, comme les pêches, les nec­ta­rines et les prunes, per­met­trait d’a­mé­lio­rer l’é­clat de la peau grâce à un hâle sub­til», ceci grâce aux caro­té­noïdes, et que ce teint ren­drait plus sédui­sant et atti­rant que celui obte­nu par les bains de soleil.

Comme des singes 

Fin 2012, une autre étude, publiée aux USA par Hor­mones and Beha­vior, rela­tait l’expérience réa­li­sée avec des singes ougan­dais aux­quels on a fait consom­mer une plante proche du soja et conte­nant beau­coup de phy­toes­tro­gènes. Eh bien, plus ils en dégus­taient et plus leurs hor­mones sexuels aug­men­taient, et plus ils cho­saient. Sachant que les phy­toes­tro­gènes ont la même influence sur les humains que sur les singes, vous voyez ce qu’il vous reste à faire.
Et pour défi­ni­ti­ve­ment vous convaincre de man­ger cinq por­tions de fruits et légumes par jour, voi­là deux vidéos amu­santes.

PS : la jolie jar­di­nière illus­trant ce billet est signée Gil Elv­gren, un peintre et illus­tra­teur amé­ri­cain (1914–1980) dont l’œuvre pro­duit le même effet que le soja. 

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