Clito, bobo, porno

A la chasse au clitoris.
A la chasse au clitoris.

«Je jouis­sais à répé­ti­tion, comme si j’avais des réserves de sperme qui n’attendaient que d’être utilisées.»
Frank, Paris, dans le der­nier Union 

Voi­là une anec­dote rap­por­tée par ma fille. Elle se trou­vait près de son lieu de tra­vail, à l’angle de la place Pépi­net et de la rue Cen­trale de Lau­sanne, lorsqu’elle a assis­té à une scène amu­sante. Un jeune homme d’une ving­taine d’année, plu­tôt élé­gant, se fait abor­der par un toxi­co­mane – un copain de Sébas­tien Jac­quet  – qui lui demande une ciga­rette: «J’suis pas un Rom, j’te jure. J’suis pas un Rom!». Le jeune homme lui offre aima­ble­ment la ciga­rette deman­dée et le tox s’éloigne de quelques pas, puis, se retour­nant, crie au jeune homme: «Choppe-toi des cli­tos, mec! Tu le mérites!» Une inté­res­sante alter­na­tive au «Que Dieu vous bénisse» des men­diants d’autrefois.
«Les cli­to­ris sont plus cou­rants que les béné­dic­tions divines», m’a fait remar­quer ma fille, que j’ai vrai­ment bien édu­quée. «Mais encore faut-il être capable d’en attra­per un…» Sale gamine.

Parle à mon Q, ma tête est malade

«Nos résul­tats montrent qu’une crise de migraine peut être sou­la­gée  ou même stop­pée grâce à l’activité sexuelle», ont expli­qué des cher­cheurs alle­mands de l’université de Müns­ter. Leur étude a été menée auprès de 800 migrai­neux, dont 60% ont res­sen­ti les effets béné­fiques, pour leur tête, d’une par­tie de jambes en l’air. Voi­là qui pour­rait avan­ta­geu­se­ment rem­pla­cer l’aspirine. «Encore faut-il être capable d’attraper une paire de jambes», dirait mali­cieu­se­ment quelqu’un que je connais bien.

Mieux qu'une aspirine.
Mieux qu’une aspirine.

Pas net

Une réso­lu­tion visant à ban­nir la por­no­gra­phie de l’internet a été reje­tée par le Par­le­ment euro­péen. 368 voix contre, 159 voix pour. Plus de 500 000 inter­nautes avaient aupa­ra­vant mani­fes­té leur indi­gna­tion face à cette inter­dic­tion, en envoyant des mails aux députés.
Je suis heu­reux que mes billets puissent ain­si conti­nuer d’être dif­fu­sé ici, mais je ne me fais pas d’illusion. Ce n’est pas le prin­cipe de liber­té d’expression qui a fait pen­cher la balance, mais plu­tôt les inté­rêts de l’industrie du por­no, laquelle est le prin­ci­pal moteur du web, géné­rant chaque jour des mil­liards de pages vues et d’é­normes revenus.
Je serai curieux de savoir ce qui se pas­se­rait si le por­no n’était plus acces­sible sur le net. Vous ima­gi­nez? Des mil­lions de types en manque, les tes­ti­cules engor­gés, se deman­dant com­ment on fait pour chop­per des cli­tos; des vrais, pas des vir­tuels. Peut-être ne leur res­te­rait-il plus alors qu’à se tour­ner vers Dieu…

Spasmes provoqués par la privation de sexe virtuel.
Spasmes pro­vo­qués par la pri­va­tion de sexe virtuel.

 

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