Clito, catho, tableau

- Encore quelques pages de Joyce et ensuite je lis l'Actu Q...
- Encore quelques pages de Joyce et ensuite je lis l’Ac­tu Q…

«Heu­reu­se­ment, rom­pu à l’exploration de mon trou­fi­gnon, mon com­pa­gnon enduit sa main de lubri­fiant et entre sans ver­gogne dans mon rec­tum. Triom­phant, il en extrait les huit petites boules qui étaient tapies bien au chaud!» La coquine et l’énigme du cha­pe­let dis­pa­ru…, par Minou­chette, sur le site Reve­bebe

Un club dédié aux vulves

La semaine pas­sée, je vous ai par­lé de ces hommes qui dégoûtent les femmes de leur propre sexe. Les cons! Cette semaine, voi­là une femme qui veut décom­plexer les autres femmes. «Une illus­tra­trice amé­ri­caine a créé un compte Ins­ta­gram mon­trant les des­sins de mille et une vulves pour s’élever contre les stan­dards de beau­té», annonce Bare­bie­tu­rix. «Mais pour­quoi diable serions-nous com­plexées par notre vulve? Aujourd’hui, c’est l’artiste Mere­dith Grace White qui a déci­dé de réagir en créant le Club Cli­to­ris. Un compte Ins­ta­gram dans lequel elle expose des des­sins de vulves toutes dif­fé­rentes les unes des autres et même appa­rem­ment “ins­pi­rés de vrais modèles”. Gloire à l’individualité, gloire au natu­rel (poils, cel­lu­lite, règles…) semble cla­mer l’illustratrice amé­ri­caine.» Je n’ai rien à dire de plus, si ce n’est vous encou­ra­ger à aller visi­ter le Club Cli­to­ris.

La beauté des vulves...
La beau­té des vulves…

La fausse sexualité du pape

Les reli­gions n’aiment pas le sexe, on le sait. C’est une concur­rence trop dan­ge­reuse pour elles, notam­ment pour ce qui concerne l’extase. Et même si le pape actuel fait figure de pro­gres­siste, il n’en reste pas moins inca­pable, par défi­ni­tion, d’aborder cette ques­tion avec per­ti­nence. «Les sept conseils du pape Fran­çois pour une «bonne» édu­ca­tion sexuelle», pré­sente Ale­tia, le site qui pro­pose «une vision chré­tienne de l’actualité». Je ne vais pas vous détailler les sept conseils (dont la… vir­gi­ni­té), juste signa­ler cette fon­da­men­tale erreur: «Le Saint-Père est bien conscient qu’à une époque où «la sexua­li­té tend à se bana­li­ser et à s’appauvrir», par­ler d’édu­ca­tion sexuelle est dif­fi­cile». Non, Fran­çois, ce n’est pas la sexua­li­té qui est bana­li­sée, c’est la spec­ta­cu­la­ri­sa­tion de l’absence de sexua­li­té qui l’est, et qui a un effet pau­pé­ri­sant. Le jour où nous arrê­te­rons de croire que le spec­tacle de la vie don­né par les médias et la pub EST la vie, on pour­ra enfin bana­li­ser la sexua­li­té et donc l’enri­chir. Amen.

Concernant la sexualité, le pape François se donne de la peine et en a.
Concer­nant la sexua­li­té, le pape Fran­çois se donne de la peine et en a.

«Cachez ce sexe, il est réel!» 

A pro­pos du spec­tacle de la vie et de la sexua­li­té, Débo­rah de Rober­tis a réci­di­vé. «Un an après avoir mon­tré son sexe sous L’Origine du monde de Cour­bet, l’artiste luxem­bour­geoise réitère la per­for­mance. Cette fois-ci sous L’Olympia de Manet. Elle a été immé­dia­te­ment arrê­tée», relate Les Inrocks. Ce qui démontre bien que si la repré­sen­ta­tion du sexe est accep­tée, voir muséi­fiée, le sexe lui-même reste tabou.

Déborah de Robertis montrant son sexe sous L'Origine du monde de Courbet, au Louvre.
Débo­rah de Rober­tis mon­trant son sexe sous L’O­ri­gine du monde de Cour­bet, au Louvre.
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