La vie sexuelle de nos amies les bêtes est tou­jours pleine d’enseignements à ne pas négliger.

Pluie, brouillard, froid… L’idée de devoir sor­tir de chez moi me démo­ra­lise. Mais bon, c’est la dure condi­tion du mâle: il doit aller gagner sa vie et cher­cher des femelles avec qui assu­rer la sur­vie de l’espèce.

Nour­ri, logé, blanchi
Pas chez les bonel­lies, de très moches vers marins. Si madame peut mesu­rer jusqu’à un mètre, mon­sieur, lui, ne dépasse pas quelques mil­li­mètres. Ce qui lui per­met de pas­ser sa vie confor­ta­ble­ment ins­tal­lé dans le vagin de sa com­pagne, où il est nour­ri, logé et blan­chi en atten­dant des œufs à fécon­der. Pas mal, non?

La taille idoine
Bon, pour nous, les hommes, la dif­fi­cul­té tient évi­dem­ment au fait de trou­ver un vagin assez grand et suf­fi­sam­ment pro­fond. Parce qu’il fau­drait pou­voir s’y ins­tal­ler avec un peu d’équipement (on n’est pas des bêtes!). Au mini­mum, une biblio­thèque et une cave à vin. Et puis, ce serait sym­pa d’avoir la pos­si­bi­li­té d’inviter de temps en temps les copains, pour l’apéro et d’interminables dis­cus­sions sur la marche du monde.

Cherche appar­te­ment
Per­son­nel­le­ment, je mesure 1m85, et si vous pen­sez que votre vagin est assez grand et confor­table pour m’accueillir, contac­tez-moi. Sans oublier, bien sûr, de m’envoyer des pho­tos de l’intérieur, que je voie si la déco­ra­tion me convient.

PS: envoyez-moi aus­si des pho­tos de l’extérieur, des fois que me prenne l’en­vie de pique-niquer sur le gazon…