Il y a des mots qui excitent sans le vouloir, des mots auxquels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».
Avec contre-fendis, il y a immédiatement une image qui vient en tête: celle d’un cunnilingus. Mais pas le classique, pas celui pour lequel on se positionne entre les jambes de sa partenaire avec le nez bien au chaud dans la toison pubienne. Non. Le contre-fendis évoque cette figure consistant à aborder la vulve par en haut et en descendant, à contre-sens (ce qui n’est pas forcément un 69). C’est une très agréable variante, tant au niveau visuel qu’aromatique. Et si l’on tient les cuisses de celle qu’on déguste bien écartées, prenant soins, en plus, de relever ses fesses, on a l’impression d’une fente sans fin, d’un grand canyon de chair où laisser se perdre tant la langue et les lèvres que le nez. C’est délicieux!
Sauf que voilà la vraie définition de contre-fendis: «une feuille qui se détache d’un bloc d’ardoise une fois celui-ci fendu». Peut-être est-ce ainsi que se fabriquaient les ardoises sur lesquels nous apprenions, à l’école, à tracer nos premières lettres. J’espère que du fond de leur tombe, mes sévères maîtresses d’alors ne regrettent pas aujourd’hui de m’avoir appris à écrire…
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