Couchoir

Silvana Pampanini, dans "Mon frère a peur des femmes" (1950).
Sil­va­na Pam­pa­ni­ni, dans “Mon frère a peur des femmes” (1950).

Il y a des mots qui excitent sans le vou­loir, des mots aux­quels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes». 

Un cou­choir, ce serait un endroit spé­cia­le­ment dévo­lu à… cou­cher avec. Avec une, un, ou des. Dans le temps, il y en aurait eu dans les mai­sons bour­geoises et mon­sieur y aurait cou­ché avec sa maî­tresse tan­dis que madame bou­dait dans le bou­doir. Madame y aurait reçu son amant alors que mon­sieur fumait dans le fumoir. Il y en aurait aujourd’hui en ville, pour cou­cher avec qui nous plai­rait, et l’on s’y ren­drait avec autant de décon­trac­tion qu’on va boire un verre au café. Moins tri­vial qu’un hôtel de pas­sage, qu’une gar­çon­nière ou qu’un bor­del, le cou­choir serait un écrin pour les dési­rs et la liber­té de les vivre.

Le cou­choir est en réa­li­té la palette sur laquelle le doreur couche les feuilles d’or. D’or, comme le désir et la liberté.

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