
Il y a des mots qui excitent sans le vouloir, des mots auxquels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».
Un couchoir, ce serait un endroit spécialement dévolu à… coucher avec. Avec une, un, ou des. Dans le temps, il y en aurait eu dans les maisons bourgeoises et monsieur y aurait couché avec sa maîtresse tandis que madame boudait dans le boudoir. Madame y aurait reçu son amant alors que monsieur fumait dans le fumoir. Il y en aurait aujourd’hui en ville, pour coucher avec qui nous plairait, et l’on s’y rendrait avec autant de décontraction qu’on va boire un verre au café. Moins trivial qu’un hôtel de passage, qu’une garçonnière ou qu’un bordel, le couchoir serait un écrin pour les désirs et la liberté de les vivre.
Le couchoir est en réalité la palette sur laquelle le doreur couche les feuilles d’or. D’or, comme le désir et la liberté.
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