Il y a des mots qui excitent sans le vouloir, des mots auxquels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».
Bien sûr, il y a cu, on voit tout de suite de quelle partie du corps on va parler. Et prolongé par pressacée? Cela pourrait signifier une envie assez pressante. Celle d’offrir son derrière, reins cambrés. De sentir des mains écarter les fesses, un souffle chaud sur l’anus, un coup de langue, des doigts, un peu de gel, l’intromission millimètre par millimètre, le cœur qui bat, là, au tréfonds. Ou l’envie d’être derrière un cul ouvert; lécher, voir le minuscule cratère palpiter, comme un appel, un clin de l’œil de bronze, y enfouir le désir.
Mais je dirais plutôt qu’il s’agit d’une spécialité gourmande, d’un raffinement. La cupressacée, ce serait l’art et la manière de masser la pine avec le sphincter, de la presser, de la branler sans qu’elle-même ne bouge. Le mouvement du muscle, c’est tout, comme une succion. Délicieux!
La vraie définition de cupressacée est moins excitante: «élément d’une famille de plantes formant une tribu de la famille des conifères». Quoique: dans conifère, il y a con et fère…
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