La vie sexuelle de nos amies les bêtes est toujours pleine d’enseignements à ne pas négliger.
Malgré les jeunes filles pouvant potentiellement l’embrasser, espérant ainsi le voir se transformer en prince charmant, le crapaud n’a pas une existence qui fait rêver. Notamment au niveau de l’épanouissement sexuel.
Quand arrive la saison du frai, il commence par se rendre compte qu’il y a plus de gars que de filles dans la mare. Trouver une femelle sur laquelle grimper n’est donc pas chose aisée. C’est pourquoi le crapaud, aveuglé par le besoin de tirer sa crampe, peut se retrouver avec entre les pattes un autre mâle (la première fois, ça surprend autant l’un que l’autre), un bout de bois, le doigt d’un scientifique (voulant démontrer que le crapaud en chaleur s’accroche vraiment à n’importe quoi) ou la gueule d’un poisson (lesquels ne sont pourtant pas réputés pour leur art du sexe oral).
Mais le pire, c’est que le crapaud fait partie des espèces ne pratiquant pas la pénétration. Si par chance c’est au dos d’une femelle qu’il s’accroche, il se contente d’arroser les œufs avec son sperme lorsqu’elle pond. Ça ne fait pas envie, j’espère que je ne vais pas me transformer en crapaud la prochaine fois que j’embrasse une vieille fille.
De l’évolution des espèces
Cela dit, il faut bien que je l’avoue, j’ai déjà fait le crapaud. Il y a des moments dans la vie où le désir s’impose sans objet. Juste pour lui, irrépressiblement. Le besoin de fick-fick l’emporte alors sur tout le reste. L’agitation de la bite irradie jusqu’au cerveau en passant par la pointe des seins, les couilles commencent à tourner sur elles-mêmes, de la salive coule sur le menton. Il faut baiser. Cela peut mener à faire des choses incongrues et regrettables (le doigt du scientifique, ce n’était pas sexuel: il s’agissait simplement de mon médecin m’examinant la prostate).
Mais le grand avantage de Sapiens sur le crapaud, ce qui souvent le sauve, qui prouve que l’évolution des espèces n’est pas une théorie farfelue, c’est la masturbation. Cette main que le Seigneur, dans son infinie bonté – loué Soit-il! –, a munie d’un pouce s’opposant aux autres doigts afin de permettre la préhension de la pine; ce poignet merveilleusement articulé – Allah est grand! –, permettant les habiles mouvements menant au soulagement onaniste.
C’est à mon avis grâce à ça que le nombre d’hommes se présentant aux urgences avec la bite coincée dans la gueule d’un maquereau n’est pas plus élevé. Alléluia!
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