«Je ren­trai alors mon sexe encore dur dans mon pan­ta­lon et me levai pour m’éclipser vers la sor­tie. Au pas­sage, je chu­cho­tai quelques mots de remer­cie­ment à mon nou­vel ami ciné­phile. Mon tee-shirt était plein de sperme, du mien et sans doute aus­si un peu du sien.» Pre­mière fois dans un ciné­ma X, par Eyrand, sur le site Reve­bebe

Pollution antisexuelle

«La pein­ture des bateaux met en dan­ger la sexua­li­té des escar­gots», révèle la RTBF. C’est l’Uni­ver­si­té Natio­nal de Colom­bie qui l’a éta­bli dans une étude: «L’ef­fet pol­luant de ces pein­tures (conte­nant des tri­bu­ty­lé­tains, ndlr.) sur l’en­vi­ron­ne­ment mari­no-côtier a été prou­vé avec la mal­for­ma­tion dont pâtissent les femelles de l’es­pèce Nucel­la lapillus (escar­got)». Une mal­for­ma­tion qui rend ces pauvres escar­gots sté­riles. La pol­lu­tion va ter­mi­ner ce que les reli­gions et le capi­ta­lisme ont com­men­cé: niquer toute sexua­li­té sur terre. En atten­dant, je pro­pose qu’on boy­cotte les bateaux!

Sous la tente, ça nique

Pour les vacances, ne pre­nez donc plus le bateau, mais faites du cam­ping. En effet, selon Vir­gin Radio, «il sem­ble­rait que les vacances en cam­ping aient les mêmes effets qu’un orgasme». C’est ce qu’affirmerait «une étude très sérieuse publiée dans la revue inter­na­tio­nal Science». Lorsque j’étais enfant, nous fai­sions tous les étés du cam­ping et je me sou­viens effec­ti­ve­ment d’avoir alors res­sen­ti d’intenses émo­tions sexuelles. Toutes ces femmes et ces jeunes filles qui vaquaient en cos­tume de bain, ça me fai­sait ter­ri­ble­ment ban­der. Et je n’étais pas le seul: dans les toi­lettes du cam­ping il y avait de magni­fiques graf­fi­tis cochons qui ser­vaient de sup­ports mas­tur­ba­toires. Mais au-delà de ces doux sou­ve­nirs per­son­nels, il me semble qu’avec cette étude on peut ima­gi­ner que la sexua­li­té de nos ancêtres chas­seurs-cueilleurs, nomades vivant sous la tente, était sans doute plus pal­pi­tante que ce qu’est deve­nue la nôtre après 10 000 ans d’agri­cul­ture, laquelle nous a conduit au séden­ta­risme, à l’accumulation de richesse et au capitalisme.

Le porno à la française

Gérard Kikoïne a été un des plus fameux réa­li­sa­teurs et pro­duc­teur fran­çais de filmspor­no­gra­phiques dans les années 70 et 80. Une grande époque pour les ama­teurs du genre, et pas uni­que­ment parce que les femmes avaient alors encore du poil au pubis. Kikoïne a édi­té un superbe livre, le kiko­book, paru aux Edi­tions de l’Œil. Un ouvrage illus­tré de cen­taines de pho­tos de tour­nage et conte­nant des textes témoi­gnant de l’époque. C’est épa­tant! Cou­rez l’acheter, par exemple chez Humus, à Lausanne.

PS: Sur le site Gau­loise de nuits, vous trou­ve­rez une belle inter­view de Gérard Kikoïne.