Epineurien

Un disciple d'Epineuse faisant le salut à la fameuse philosophe du coït.
Un dis­ciple d’E­pi­neuse fai­sant le salut à la fameuse phi­lo­sophe du coït.

Il y a des mots qui excitent sans le vou­loir, des mots aux­quels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».

Voi­là un mot qui ne se laisse pas cap­tu­rer du pre­mier coup. On pour­rait pen­ser qu’il désigne quelqu’un ayant renon­cé au sexe, volon­tai­re­ment ou contraint. Alors que pas du tout.

L’épineurien serait un dis­ciple d’Epineuse, une phi­lo­sophe du coït, fon­da­trice de l’épineurisme. Epi­neuse était une femme de carac­tère. Plu­tôt que de se faire prendre, c’est elle qui pre­nait. Sans sévé­ri­té mais fer­me­ment. Elle pre­nait les sexes mas­cu­lins, en usait de toutes les manières pos­sibles. Mais pas seule­ment. Par­fois, munie d’un olis­bos, elle pre­nait les mâles comme un homme l’aurait fait. Peut-être un peu plus déli­ca­te­ment, ce qui fait qu’ils aimaient beau­coup ça, deve­naient de convain­cus épi­neu­riens, et en rede­man­daient, gour­mands, sachant désor­mais que toutes les voies sont pénétrables.

C’est un mot, en fait, qui désigne un orga­nisme dont le sys­tème ner­veux est en posi­tion dor­sale. Dor­sale, ven­trale, debout, à genoux… Toutes les posi­tions sont bonnes à prendre.

Une épineurienne se demandant où mettre sa bouteille vide.
Une épi­neu­rienne se deman­dant où mettre sa bou­teille vide.
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