Evolution, baiser, dentifrice

Marc-Antoine sait se rendre intéressant auprès des femmes: il leur raconte ce qu'il a lu dans l'Actu Q...
Marc-Antoine sait se rendre inté­res­sant auprès des femmes: il leur raconte ce qu’il a lu dans l’Ac­tu Q…

«Un homme, plu­tôt bien bâti, est même venu me deman­der: ‟Est-ce que je peux cares­ser votre femme ?ˮ J’ai acquies­cé de la tête…», Claude, 52 ans, Rou­baix, dans le der­nier Union

Des bytes plutôt que du sexe

Seriez-vous prêts à renon­cer au sexe pen­dant un an? Si oui, à quelles condi­tions? Drôles de ques­tions… Elles font par­tie de celles posées dans une étude menée par la marque de pré­ser­va­tifs Skyn Condoms sur 5117 volon­taires âgés entre 18 et 34 ans. Avec pour résul­tat, entre autres, que «1 jeune sur 3 (…) serait prêt à renon­cer au sexe pen­dant un an pour une connexion Inter­net», rap­porte Medi­site. On pour­rait y voir un motif d’inquié­tude, se lamen­ter sur ce «monde tech­no­lo­gique où tout n’est que vir­tuel…», pleur­ni­cher sur la fin des rap­ports humains… Mais non, mes amis: haut les cœurs!  Celles et ceux qui sont prêts à renon­cer aux joies du sexe en échange d’un peu de byte on line n’ont aucun ave­nir. Depuis Dar­win (Charles, 1809–1882), on sait que le sexe est LE moyen qui per­met à l’espèce de se per­pé­tuer, et que selon les prin­cipes de l’évo­lu­tion et de l’adap­ta­tion, la lignée des indi­vi­dus qui y renoncent ne peut que s’é­teindre, leurs tristes mœurs avec eux.

- Comme récompense pour avoir réparer mon camping-car, tu peux maintenant mettre ton gros outil dans ma chatte, Grégoire... - C'est gentil, madame Van Den Bite, mais je préfère retourner surfer sur le net.
- Comme récom­pense pour avoir répa­rer mon cam­ping-car, tu peux main­te­nant mettre ton gros outil dans ma chatte, Gré­goire…
- C’est gen­til, madame Van Den Bite, mais je pré­fère retour­ner sur­fer sur le net.

Avec la langue 

«10 choses que vous igno­rez peut-être sur le bai­ser», pro­pose Gla­mour Paris. C’est à la mode (pas le bai­ser, mais les chiffres dans les titres: les 10 meilleurs res­tau­rants, les 5 livres à lire, les 6 films à voir, etc. Ça doit cal­mer les angoisses contem­po­raines de clas­si­fier ain­si, de trier, de réper­to­rier; ça déli­mite le monde, le can­tonne, le réduit à quelque chose d’im­mé­dia­te­ment appré­hen­sible; ça ôte toute vel­léi­té de remettre en ques­tion la doxa). Par­mi les choses que Gla­mour Paris pré­tend nous apprendre sur le bai­ser, il y a le nombre de muscles uti­li­sés, le nombre de bac­té­ries échan­gées, le nombre de calo­ries dépen­sées… Mais le truc le plus con, c’est «Les hommes sont plus sen­sibles au bai­ser que les femmes. (…) Il [leur] suf­fit d’un long bai­ser échan­gé avec leur par­te­naire pour avoir envie de faire l’a­mour sur le champ». Voi­là qui prouve bien la cré­ti­ne­rie de ce genre d’ar­ticle. Pre­miè­re­ment parce qu’é­chan­ger un long bai­ser, c’est DÉJÀ faire l’a­mour, et secon­de­ment parce qu’il suf­fit de beau­coup moins, par exemple l’ef­fluve d’un par­fum, pour nous faire bander.

Il est des parfums si sensuels que les garçons en suivent parfois la trace durant plusieurs années.
Il est des par­fums si sen­suels que les gar­çons en suivent par­fois la trace durant plu­sieurs années.

Hygiène buccale ou faciale?

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Un lec­teur m’envoie cette image, me deman­dant ce que j’en pense. Vous me connais­sez, je n’ai pas l’esprit par­ti­cu­liè­re­ment mal tour­né. Mais lorsque j’examine le des­sin ornant ce tube de den­ti­frice, je m’interroge. Pour­quoi est-ce le tube du gar­çon qui éjecte la pâte? Pour­quoi sur le visage de la fille? Est-on can­dide chez Can­di­da ou un peu per­vers? La Migros vend ce pro­duit à l’intention des juniors de 6–12 ans; ne pour­rait-elle pas leur pro­po­ser quelque chose de moins machiste?

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