Nous utilisons tous les jours des expressions sans connaître leur origine ni même parfois leur sens exact. Grâce au Petit Lubric illustré, sachons mieux de quoi l’on parle.
«Le Moyen Age pratiquait déjà les ‟déjeuners sur l’herbeˮ, explique Claude Duneton dans l’indispensable La Puce à l’oreille. Pourtant ce n’est pas de ces fêtes en plein air qu’est venue la notion de pique-nique, pas plus que le mot». Le pique-nique, nous apprend le Littré, est «un repas de plaisir où chacun paye son écot, et qui se fait soit en payant sa quote-part d’une dépense de plaisir, soit en apportant chacun son plat dans la maison où on se réunit». Claude Duneton précise que «les premiers pique-niques, à la fin du XVIIe siècle, se faisaient aussi bien au jardin que chez un particulier, et même à l’auberge! (…) Le dictionnaire de Bloch & Wartburg donne la première attestation de pique-nique en 1694, avec cette explication: ‟Composé du verbe piquer au sens de «picorer», et de nique «chose sans valeur, moquerie», formation favorisée par la rime.ˮ»
Illustrons l’expression
Odile et Clotilde sont les deux meilleures amies du monde. L’été, elles aiment se mettre nues dans les sous-bois, à l’orée des champs, pour jouer à cache-cache avec les rayons du soleil. Elles aiment s’étendre sur la mousse, écarter les jambes et les fesses, frissonner de désir, faire durcir les pointes de leurs seins en les arrosant de l’eau fraîche du ruisseau. Et puis, parfois, elles ont envie d’une bite, alors elles organisent un pique-nique. Odile apporte la couverture et Clotilde un voisin ou un cousin, un jeune ouvrier trouvé sur un chantier, Italien à moitié Arménien, qu’importe, pourvu qu’il soit dégourdi, gourmand, bon amant, avec un bon coup de reins, charmant. Alors elles le dégustent, salivent, le chevauchent. Elles se l’enfilent, le sucent, le titillent. Elles n’en font qu’à leur tête, tête à queue, le tètent. Elles jouissent de lui, sur lui, luisantes de foutre et de cyprine, usant de sa pine. Elles s’embrassent, l’embrassent, s’embrasent. Ce garçon, toute la journée elles le picorent, elles le niquent. Il arrive qu’ensuite leur pique-nique les demande en mariage. Elles éclatent alors de rire, lui expliquant qu’elles n’ont besoin ni d’un mari ni même d’un concubin, que la conjugalité est une sournoise prison, qu’elles sont et veulent rester libres. Ensuite, elles rentrent chez elles se faire un bon plat de spaghetti alle vongole.
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C’est très beau, ça illumine mon lundi. Merci!
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