
Il y a des mots qui excitent sans le vouloir, des mots auxquels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».
Voilà un mot qui évoque le soleil, l’accent chantant d’une région méditerranéenne, les grillons, le bruit des vagues, l’odeur des pins. Là-bas, la faluche serait une tradition des temps païens, de l’époque bénie où Dieu était une femme.
A chaque pleine lune de l’été, des villages et des campagnes, jeunes ou vieilles, elles descendaient jusqu’à la plage. S’y trouvait un long drap de lin blanc sous lequel les hommes de la région étaient couchés. Du tissu immaculé ne sortaient que leurs phallus, par la lune éclairés. Les femmes pouvaient alors y goûter, des lèvres et de la langue, en palper la soyeuse rigidité, en goûter les sucs, s’y empaler à l’envi. A la fin de la saison, après les avoir tous essayé, chacune choisissait le vit qui lui tiendrait chaud l’hiver, et tout était bien jusqu’à la prochaine faluche.
Qui en réalité est une sorte de béret, coiffe traditionnelle des étudiants de France, ou encore un pain du Nord de l’Hexagone. C’est moins charmant que le chant des grillons, le murmure du vent dans les pins, les soupirs d’une femme en train de faire l’amour…



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