Fist, cyber, aïe!

cyber

«Sept heures trente. Ses assauts n’ont pas ces­sé de la nuit, je suis aus­si heu­reuse qu’exténuée. Il jette un œil sur sa montre. “Il va fal­loir que je me sauve, je bosse tout à l’heure. On se revoit bien­tôt?”» Someone else, «Conflit de géné­ra­tion», sur le site Reve­bebe 

L’An­glais Andrew Wardle est né sans pénis. Comme une fille, sauf que c’est un homme et que ça a trau­ma­ti­sé son enfance. Moqué, décrié, dis­cri­mi­né, agres­sé, il a som­bré dans la drogue. Comme un dro­gué, sauf qu’il n’avait envie que d’une seule chose: être nor­mal. Son méde­cin lui a fina­le­ment pro­po­sé de lui fabri­quer un sexe à par­tir de la peau, des vais­seaux san­guins et des nerfs de son bras. Comme un méde­cin, mais comme le doc­teur Fran­ken­stein aus­si. Andrew se réjouit, il va bien­tôt pou­voir mettre son sexe dans le vagin d’une femme. Qui va lui expli­quer que dans son cas, ce sera comme un fist-fucking?

- Vous prendrez bien un doigt? - Non, toute la main...
- Vous pren­drez bien un doigt?
- Non, toute la main…

Cyber mon cul

Dans sa der­nière édi­tion, le maga­zine Usbek & Rica ima­gine ce que sera le sexe du futur: «nous serons tour à tour homme, femme, grand, beau, moche, canon, cli­to­ri­dien, soft, trash…» Et de faire l’inventaire de tout ce qui se fait en la matière, sans ins­pi­ra­tion ni désir. «Devien­drons-nous un jour accros au cyber­sexe, comme on est accros aux jeux vidéo?, se demande les cré­tins de Usbek & Rika. L’hypothèse n’est pas com­plè­te­ment far­fe­lue. Dans le monde hédo­niste des années à venir, le sexe sera le plus déli­cieux des diver­tis­se­ments.» Bande d’a­bru­tis, le sexe est DÉJÁ le plus déli­cieux des diver­tis­se­ments! Et ce depuis longtemps.

Vous m'en direz tant!
Vous m’en direz tant!

Aïe!

Le Bri­tish Jour­nal of Uro­lo­gy a publié une étude expli­quant que «la bra­guette est, pour l’homme, la pre­mière cause d’accident aux par­ties géni­tales». Entre 2002 et 2012, aux Etats-Unis, pas moins de 17 616 hommes auraient dû ain­si se rendre aux urgences après s’être coin­cés le sexe dans leur bra­guette. Pour évi­ter ce type d’incident, le direc­teur de l’étude pré­co­nise «de por­ter des sous-vête­ments mou­lants et des pan­ta­lons à bou­tons». Trop smart!
Moi, ça me rap­pelle un film de 1973 que j’ai beau­coup aimé, Tur­kish délices, de Paul Verhoe­ven. Le héros se coince certes le sexe dans sa bra­guette, mais col­lec­tionne aus­si les poils pubiens des femmes avec les­quelles il couche.
Un film liber­taire, sans pro­thèse ni cyber.

J’ai de plus en plus conscience d’appartenir à une époque en voie de  dis­pa­ri­tion. Fuck!

Turkish délice, 1973.
Tur­kish délice, 1973.
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