La vie sexuelle de nos amies les bêtes est toujours pleine d’enseignements à ne pas négliger.
Parmi les questions connes que l’on se pose de temps en temps (faut-il dormir avec la barbe sous ou sur le drap?, voter socialiste ou libéral?) il y a: comment aimerions-nous mourir? Sur scène, en dormant, en comptant nos sous, entourés de nos animaux de compagnie? Les protagonistes de La grande bouffe, souvenez-vous, avaient choisi de calancher en baisant et en bouffant. Les seins d’Andréa Ferréol comme dernier dessert, ça faisait bien envie, surtout que j’avais 15 ans et que la mort était alors une perspective fort lointaine.
Marsupiaux niqueurs
En Australie, certains marsupiaux pratiquent la sémelparité. C’est-à-dire qu’ils n’enfantent qu’une seule fois dans leur vie, et après ça, couik, ils avalent leur bulletin de naissance. C’est le cas de l’antechinus à queue noire, nous apprend The Guardian. Si j’ai bien compris, le mâle baise comme un fou, participant à des parties de jambes en l’air pouvant durer jusqu’à 14 heures (sauf qu’il ne met pas les jambes en l’air), et à la fin de la saison des amours, “the frenzy finally ends when the male antechinus keels over and dies of stress, infection or internal bleeding”. Je ne vous donne pas la traduction, c’est trop triste.
De l’évolution des espèces
Ce n’est pas chez Sapiens, une espèce très raffinée et évoluée, que ce genre de dérèglement pourrait se produire (sauf au cinéma). Nous, nous avons des religions et un système économique pour nous protéger de ça.
Grâce à Dieu et au capitalisme, ce n’est jamais de frénésie dont la sexualité nous fait mourir, mais d’ennui. Alléluia.
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