Hale-dedans

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Il y a des mots qui excitent sans le vou­loir, des mots aux­quels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».

Il y en a de toutes sortes, de dif­fé­rentes tex­tures, formes, cou­leurs, saveurs. Les vulves sont mul­tiples, gloire à Dieu! De plus, comme tout ce qui est vivant et bon (pas les plats pré-cui­si­nés), la mer­veille qu’on les femmes entre les jambes peut chan­ger d’é­tat d’un jour à l’autre, d’une minute à l’autre même, ou en une seconde, le temps d’un désir.

Hale-dedans pour­rait ain­si être une carac­té­ris­tique occa­sion­nelle (ou très régu­lière). Si papillon­naire dési­gne­rait une vulve déployant ses nymphes de part et d’autre, comme prête à s’envoler; si moi­tilleuse signi­fie­rait qu’elle est gor­gée comme un abri­cot mûr, prête à être goû­tée; clo­si­frame qu’elle pince les lèvres et qu’aucun désir ne l’anime; hale-dedans, ce serait quand elle appelle le doigt ou la pine. Ou un olis­bos, pour­quoi pas. Que les poils qui l’entourent en frisent d’impatience. La vulve hale-dedans, quand elle se pré­sente par devant, oblige les jambes à s’écarter et le bas­sin a bou­ger en une très exci­tante danse indé­cente. Lorsque c’est de l’arrière qu’on s’en approche, elle a fait se creu­ser les reins et sur ses grandes lèvres se lit «prends-moi». Hale-dedans, c’est une invi­ta­tion qui ne se refuse pas. Les vulves qui font cet effet sont puis­santes, elles pro­curent des émo­tions fortes.

En réa­li­té, halle-dedans est un nom mas­cu­lin inva­riable. Un terme de marine dési­gnant le cor­dage ser­vant à haler le foc en dedans. Le foc, celui qui prend le vent par l’arrière, comme l’anus par­fois. Il n’y a pas que la vulve qui sache inviter.

Quand la vulve est hale-dedans, rien ne sert de la laisser enfermée. (Sur la photo, Rebekka Lynn Armstrong, dans un playboy italien de 1987)
Quand la vulve est hale-dedans, rien ne sert de la lais­ser enfer­mée.
(Sur la pho­to, Rebek­ka Lynn Arm­strong, dans un play­boy ita­lien de 1987)
Elle provoque des besoins irrépressibles. (Sur la photo, Alana Soares, qui fut plusieurs fois playmate du mois, notemment en 1983)
Elle pro­voque des besoins irré­pres­sibles.
(Sur la pho­to, Ala­na Soares, qui fut plu­sieurs fois play­mate du mois, notam­ment en 1983)
Elle lance une invitation qui ne se refuse pas.
Elle lance une invi­ta­tion qui ne se refuse pas.
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