«- Dis donc, tu en as mis du temps pour faire pipi. — C’est que… Il y avait une queue énorme.» L’Arlésienne, Alain Allain, sur le site Reve­bebe 

Canule un peu nulle

«L’i­dée prin­ci­pale à la base de The Seme­nette® est de don­ner une option abor­dable et amu­sante aux femmes qui veulent essayer de faire un bébé entre elles», est-il expli­qué sur le site de cet éton­nant pro­duit. Il s’a­git d’une sorte de gode­mi­ché, muni d’une canule et d’une petite poire. Si j’ai bien com­pris ce qui est mon­tré dans la vidéo de pré­sen­ta­tion, il s’a­git de mettre du sperme dans la canule puis de mettre le pénis en plas­tique dans le vagin de sa copine et d’y injec­ter la semence mas­cu­line. On peut bien sûr y mettre autre chose si c’est juste pour le fun. Au-delà des aspects pra­tiques, je me demande pour­quoi des femmes qui ont déci­dé de ne pas se faire insé­mi­ner par une vraie bite auraient envie d’une fausse. Il y a à mon avis d’autres moyens tout aus­si agréables pour ame­ner du sperme jus­qu’au col de l’u­té­rus. Un peu d’i­ma­gi­na­tion, les filles!

Ça coule  et ça colle

De l’i­ma­gi­na­tion, les son­deurs en ont. «Si vous aimez les grilled-cheese, vous faites pro­ba­ble­ment l’a­mour plus sou­vent que ceux qui n’aime pas cette gas­tro­no­mie rapide, selon un son­dage du réseau social amé­ri­cain Skout», annonce la radio qué­bé­coise Rouge FM, pré­ci­sant: «L’en­quête d’o­pi­nion menée auprès de 4 600 membres révèle que 73% des amou­reux du fameux sand­wich au fro­mage fon­du font l’a­mour au moins une fois par mois, contre 63% pour ceux n’ai­mant pas ce mets.» Quand on voit la pho­to du grilled-cheese, on se dit qu’en matière de sexe, les ama­teurs de cette déli­ca­tesse doivent aimer les trucs qui coulent et qui collent.

Qui l’eût cru

Les son­dages, c’est comme les études: la plu­part du temps, un tis­su de conne­ries ser­vant d’ou­til de pro­pa­gande à la pen­sée domi­nante. «L’ap­pa­ri­tion du men­ton enfin expli­quée et cela n’a rien à voir avec la sexua­li­té», annonce Atlan­ti­co. Ce sont des scien­ti­fiques amé­ri­cains qui ont fait cette décou­verte, démon­trant que: «Cette par­tie de l’a­na­to­mie serait ain­si appa­rue, entre six mil­lions et 200 000 ans, lorsque l’homme a pri­vi­lé­gié les ali­ments cuits et pré­pa­rés aux crus (…).» Alors que jus­qu’à pré­sent: «il était prou­vé que la puis­sance du men­ton indique une aug­men­ta­tion du niveau de la tes­to­sté­rone chez les hommes. Le gros point était donc l’ex­pli­ca­tion de l’o­ri­gine du men­ton chez les femmes…» Un tis­su de conne­ries, je vous le disais.