Sous les jupes du Salon 2014

Aucun recoin du Salon du livre de Genève n'a échappé à nos enquêteurs.
Aucun recoin du Salon du livre de Genève n’a échap­pé à nos enquêteurs.

Pen­dant toute la durée du Salon du Livre, la Lubric-à-Brac a pris ses quar­tiers à Palex­po, sur le stand de la librai­rie et mai­son d’édition Humus.

Je sais, je vous avais pro­mis un billet par jour. Mais voi­là, il y a des pro­messes que, pour cer­taines rai­sons, on ne tient pas («je t’aime pour tou­jours», «je ne rentre pas tard», «mais non, je ne vais pas te sodo­mi­ser, je reste au bord…». Les miennes, de rai­sons? Diverses mais pas d’ivresse. Ce Salon 2014 aura été plu­tôt sobre alcoo­li­que­ment par­lant (sauf pour cer­tains qui ont fait les hélices mais dont je ne don­ne­rais pas les noms, hélas). J’ai par contre pas mal tra­vaillé, ani­mant ici et là quelques débats.

Ven­dre­di soir, c’était le Café libi­do, sur le thème du désir. Un thème vaste, un peu dila­té même. Pour en débattre, il y avait là mes amies Cléa Car­min et Loui­sa K, ain­si qu’une dame avec un  nom de fleur qui sou­haite res­ter ano­nyme. Une des grandes ques­tions a été «com­ment dire le désir?». Com­ment deman­der à l’autre s’il ou si elle vou­drait bien cho­ser avec nous? Tout le monde a répon­du rai­son­na­ble­ment qu’il fal­lait le faire déli­ca­te­ment (sur­tout des gar­çons aux filles), et, ma foi, prendre le risque du refus (c’est bien le pro­blème des gros cons pour qui «non» n’est pas une réponse). On a beau­coup ri, par­fois même glous­sé. Et puis il y a eu un grand moment, un peu désar­çon­nant, lorsque la dame au nom dse fleur, comme exal­tée, s’est adres­sée au public pour lui van­ter les ver­tus de la médi­ta­tion orgas­mique. Oui, vous avez bien lu: MÉDITATION ORGASMIQUE. Alors ça, c’est très fort! «Madame, avec tes beaux seins et tes belles fesses, avec ta vulve marine, tes poils de sen­teur, ta bouche velou­tée, tes yeux de braise, ton mignon petit trou, et tout et tout, tu vou­drais pas médi­ter avec moi?» Pensez‑y la pro­chaine fois que le désir vous prend et que vous ne savez pas com­ment le com­mu­ni­quer.

Pierre-André, réveille toi! Dans "méditation orgasmique", il y a "orgasmique", et c'est pas comme ça qu'on va y arriver...
Pierre-André, réveille toi! Dans “médi­ta­tion orgas­mique”, il y a “orgas­mique”, et c’est pas comme ça qu’on va y arriver…

Autre ren­contre amu­sante, celle avec la FRC, qui dis­tri­buait son maga­zine. J’ai ado­ré la cou­ver­ture du der­nier numé­ro, avec les deux bananes du com­merce équi­table. C’est une superbe idée de sex toy pou­vant sti­mu­ler équi­ta­ble­ment et simul­ta­né­ment tant l’entrée prin­ci­pale que celle de ser­vice: je ne vous fais pas un des­sin.

Une banane pour chaque orifice. Merci la FRC!
Une banane pour chaque ori­fice. Mer­ci la FRC!

Sinon, très bon concert d’Hen­ri Fesse same­di (le film sera bien­tôt sur You­tube), des ren­contres très sym­pa­thiques − pas­sion­nantes pour cer­taines − et une dis­cus­sionépa­tante sur les poils (ou pas) et l’amer­tume arô­ma­tique des ais­selles et des anus. Une fois de plus, l’ac­cueil d’Humus a été fra­ter­nel, et Michel Froi­de­vaux m’a même offert la petite table sur laquelle je n’ai pas écrit mes billets quo­ti­diens. Mer­ci Michel! Mer­ci à l’autre Michel aus­si, et à Danièle. A l’année prochaine!

Henri Fesse & Orchestra sur le stand Humus, au Salon du Livre de Genève 2014.
Hen­ri Fesse & Orches­tra sur le stand Humus, au Salon du Livre de Genève 2014.
Le bureau de Lubric-à-Brac chez Humus (se reflétant dans le miroir: l'auteure et blogueuse Agnès Giard).
Le bureau de Lubric-à-Brac chez Humus (se reflé­tant dans le miroir: l’au­teure et blo­gueuse Agnès Giard).
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