Sous les jupes du Salon 2016

Au Salon du livre de Genève, il n'y a pas que des livres...
Au Salon du livre de Genève, il n’y a pas que des livres…

«Une de ses mains des­cend sur ma petite chatte toute rasée et com­mence à aga­cer mon bou­ton d’amour. Oh celui-là alors, il sait me mettre en marche.» Un après-midi avec Max, Max et Caro, sur le site Reve­bebe 

Pipe, petit-déjeuner, Horde d’or

Comme tous les ans, j’ai ani­mé des ren­contres avec des auteurs au Salon du livre de Genève. Un exer­cice que j’affectionne: j’adore par­ler dans un micro. C’est de plus l’occasion de revoir des vieux copains et de char­mantes femmes (pour les femmes on dit plus dif­fi­ci­le­ment «copines», car ça prête à confu­sion). Same­di matin, dans la salle du petit-déjeu­ner de l’hôtel où des­cendent auteurs, édi­teurs et jour­na­listes, je me suis retrou­vé devant une assiette de sau­cisses et de hari­cots, en face d’un copain des­si­na­teur et à côté d’une char­mante édi­trice. Nous avons par­lé pipe, notam­ment du prin­cipe des concours où il faut faire durer le plus long­temps pos­sible une petite quan­ti­té de tabac dans le four­neau. Nous en avons conclu qu’il s’agissait d’un exer­cice de médi­ta­tion. J’ai alors fait remar­quer que c’était là un bon argu­ment pour obte­nir une lente, longue et déli­cieuse fel­la­tion (si ta conver­sa­tion n’était pas aus­si inté­res­sante je lais­se­rai bien mon sexe médi­ter dans ta bouche toute la soi­rée, ndlr.); mon copain m’a dit qu’il ne com­pre­nait pas très bien ce que je vou­lais dire, l’éditrice m’a regar­dé un peu inter­lo­quée et j’ai vu dans ses yeux une vaste steppe bat­tue par le vent et n’ai su si les petits cava­liers mon­gols qui galo­paient à ma ren­contre avaient pour inten­tion de me cou­per la tête ou de m’inviter à par­ta­ger un fes­tin dans leur campement.

Durant le Salon du livre, le petit-déjeuner est l'occasion d'échanges bien instructifs.
Durant le Salon du livre, le petit-déjeu­ner est l’oc­ca­sion d’é­changes bien instructifs.

Bon pour la santé mais baveux 

«Il faut jouir sexuel­le­ment au moins trois fois par semaine», nous a expli­qué, à la Place du Moi, André Gior­dan, l’auteur de 30 ans sans médi­ca­ments. C’est bon pour la san­té, a‑t-il pré­ci­sé. Je lui ai répon­du que c’était un excellent argu­ment de drague. Ensuite, aubar du stand d’un sym­pa­thique maga­zine aux tempes gri­son­nantes, j’ai sur­pris cette phrase: «Excuse-moi, elle est un peu baveuse, j’ai tout ren­ver­sé…» Il était ques­tion d’une coupe de cham­pagne et j’ai noté que cette phrase pou­vait prê­ter à confusion.

Au bar de certains stands, la sémantique était au rendez-vous.
Au bar de cer­tains stands, la séman­tique était au rendez-vous.

Arrosoirs en érection

J’ai entre autres ani­mé un débat sur le désir mas­cu­lin vu par les femmes, mais aus­si une ren­contre avec l’auteure d’un livre sur les arro­soirs. Des dizaines de pho­tos, des arro­soirs de toutes formes, de toutes cou­leurs, de toutes sortes. Tous en érec­tion. Peut-on en conclure qu’ils éprouvent du désir?, aurais-je vou­lu deman­der, mais je n’ai pas osé. Comme je n’ai pas osé ce joli paral­lèle que m’a souf­flé un jeune copain édi­teur: «Il y a des femmes fon­taines et des hommes arro­soirs». Peut-être en aurais-je l’occasion l’année prochaine…

Préliminaires à des jeux d'eau entre une femme fontaine et un homme arrosoir.
Pré­li­mi­naires à des jeux d’eau entre une femme fon­taine et un homme arrosoir.
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