
«Une de ses mains descend sur ma petite chatte toute rasée et commence à agacer mon bouton d’amour. Oh celui-là alors, il sait me mettre en marche.» Un après-midi avec Max, Max et Caro, sur le site Revebebe
Pipe, petit-déjeuner, Horde d’or
Comme tous les ans, j’ai animé des rencontres avec des auteurs au Salon du livre de Genève. Un exercice que j’affectionne: j’adore parler dans un micro. C’est de plus l’occasion de revoir des vieux copains et de charmantes femmes (pour les femmes on dit plus difficilement «copines», car ça prête à confusion). Samedi matin, dans la salle du petit-déjeuner de l’hôtel où descendent auteurs, éditeurs et journalistes, je me suis retrouvé devant une assiette de saucisses et de haricots, en face d’un copain dessinateur et à côté d’une charmante éditrice. Nous avons parlé pipe, notamment du principe des concours où il faut faire durer le plus longtemps possible une petite quantité de tabac dans le fourneau. Nous en avons conclu qu’il s’agissait d’un exercice de méditation. J’ai alors fait remarquer que c’était là un bon argument pour obtenir une lente, longue et délicieuse fellation (si ta conversation n’était pas aussi intéressante je laisserai bien mon sexe méditer dans ta bouche toute la soirée, ndlr.); mon copain m’a dit qu’il ne comprenait pas très bien ce que je voulais dire, l’éditrice m’a regardé un peu interloquée et j’ai vu dans ses yeux une vaste steppe battue par le vent et n’ai su si les petits cavaliers mongols qui galopaient à ma rencontre avaient pour intention de me couper la tête ou de m’inviter à partager un festin dans leur campement.

Bon pour la santé mais baveux
«Il faut jouir sexuellement au moins trois fois par semaine», nous a expliqué, à la Place du Moi, André Giordan, l’auteur de 30 ans sans médicaments. C’est bon pour la santé, a‑t-il précisé. Je lui ai répondu que c’était un excellent argument de drague. Ensuite, aubar du stand d’un sympathique magazine aux tempes grisonnantes, j’ai surpris cette phrase: «Excuse-moi, elle est un peu baveuse, j’ai tout renversé…» Il était question d’une coupe de champagne et j’ai noté que cette phrase pouvait prêter à confusion.

Arrosoirs en érection
J’ai entre autres animé un débat sur le désir masculin vu par les femmes, mais aussi une rencontre avec l’auteure d’un livre sur les arrosoirs. Des dizaines de photos, des arrosoirs de toutes formes, de toutes couleurs, de toutes sortes. Tous en érection. Peut-on en conclure qu’ils éprouvent du désir?, aurais-je voulu demander, mais je n’ai pas osé. Comme je n’ai pas osé ce joli parallèle que m’a soufflé un jeune copain éditeur: «Il y a des femmes fontaines et des hommes arrosoirs». Peut-être en aurais-je l’occasion l’année prochaine…

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