La vie sexuelle de nos amies les bêtes est toujours pleine d’enseignements à ne pas négliger.
Il y a dans la nature toutes sortes de sexes. Des formes et des couleurs différentes, des grands et des petits, des pointus, des profonds, des bouffis, des poilus, des gluants, des sucrés, des salés… Mais ils ont généralement tous la même fonction: perpétuer l’espèce (et lui donner du plaisir, chez certaines). Pour Cechenena lineosa, Theretra boisduvalii ou encore Theretra nessus, le sexe sert aussi d’alarme sonore. Ces papillons malais font du bruit avec leur sexe lorsqu’ils sont attaqués par des chauves-souris. Les scientifiques ne comprennent pas encore très bien comment ça fonctionne, ni si c’est efficace, mais sur le site du Nouvel Observateur, vous pouvez aller voir et écouter un sexe mâle et un sexe femelle striduler.
De l’évolution des espèces
En 1975, sortait sur les écrans l’amusant Le sexe qui parle, film pornographique français réalisé par Claude Mulot. Mis à part ça, chez Sapiens, le sexe se contente de faire parfois un peu de bruit (essentiellement celui des femmes, et de manière incontrôlée). Pourtant, si nos parties génitales se manifestaient autrement qu’en changeant de forme ou en augmentant leur taux d’humidité, cela pourrait faciliter les rencontres. Il suffirait d’un petit tintinnabulement, discret, agréable, subtil et mélodieux, auquel répondrait, de la même manière, le sexe convoité. Alors, les porteurs de ces sexes ─ vous et moi ─ sauraient qu’il est temps de passer à autre chose qu’à des échanges de regards et du paumoyage.
Vous imaginez quel monde merveilleux ce serait? Le chant des oiseaux, celui des grillons, le tintement des glaçons dans les verres, le bruit des feuillages qui s’agitent dans le vent, et la musique des sexes qui s’appellent. Rhââ Lovely!
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