Les saisons du sexe

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Dans un récent billet, j’évoquais le fait qu’il n’y a pas de sai­son natu­relle pour le sexe chez les humains, les­quels s’adonnent le plus sou­vent à cette déli­cieuse acti­vi­té sans pen­ser à la per­pé­tua­tion de l’espèce. Eh bien, cer­tains scien­ti­fiques prennent un malin plai­sir à vou­loir me contredire.

Herpès, siphilis, VIH

D’après le monde.fr, des ana­lyses démo­gra­phiques effec­tuées aux Etats-Unis auraient mon­tré «un sur­croît de nais­sance à la fin de l’été» lais­sant sup­po­ser «un pic de coït en décembre». D’autres enquêtes feraient appa­raître une aug­men­ta­tion de la vente de pré­ser­va­tifs vers Noël et au début de l’été, deux périodes durant les­quelles les méde­cins spé­cia­li­sés dans les mala­dies véné­riennes consta­te­raient une plus grande fré­quence «d’herpès géni­tal, de syphi­lis ou d’infection par le VIH». (Là, je ne com­prends pas très bien: on vend plus de pré­ser­va­tifs et on a plus de mala­dies sexuel­le­ment transmissibles?)

La science googelise

L’an pas­sé, «deux cher­cheurs amé­ri­cains ont pro­po­sé une méthode bien plus rapide pour détec­ter la manière dont la popu­la­tion géné­rale modi­fie ses com­por­te­ments en matière de timing sexuel». Ces deux fai­néants on ain­si tout sim­ple­ment «exa­mi­né l’é­vo­lu­tion des recherches Google sur les champs lexi­caux cor­res­pon­dant à ces sec­teurs, et ce sur une période de cinq ans». Plus sim­ple­ment dit, ils ont éva­lué mois par mois le nombre de recherches liées au sexe sur le moteur de recherche. Pour en conclure «une éton­nante régu­la­ri­té des sai­sons du désir. Des bas au prin­temps et à l’au­tomne, des hauts vers Noël et le début de l’été».

A Noël, le désir serait à la hausse...
A Noël, le désir serait à la hausse…

Perversités saisonnières?

Ain­si, mes amis, nous serions plus sexuels à… la veille des vacances? Et si c’était tout sim­ple­ment parce que, débar­ras­sés du tra­vail, nous avons plus de temps pour les gali­pettes?  A moins, bien sûr, que nous ne soyons plus zoo­philes que nous vou­lons bien l’admettre, et que tant les rennes du Père Noël que les bouées en forme de canard sti­mulent nos appétits.

Les bouées ont-elles un pouvoir érotique?
Les bouées ont-elles un pou­voir érotique?

L’i­mage du haut est tirée du calen­drier 2013 d’Aslan, aux Edi­tions La Musar­dine.

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