Malolactique

"Quand tu le secousses, il mousse..."
“Quand tu le secousses, il mousse…”

Il y a des mots qui excitent sans le vou­loir, des mots aux­quels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».

On voit tout de suite ce que cela pour­rait signi­fier. Malo et lac­tique. Le mâle et le lait, le lait du mâle. Du sperme. La jouis­sance malo­lac­tique, c’est l’éjaculation. Ça va, ça vient, la chair claque, elle gémit, tu râles, elle tient tes fesses dans ses mains, tu as les muscles des épaules contrac­tés, tes avants bras tremblent un peu, tu ne peux plus te rete­nir, si, encore un peu, non, c’est par­ti, quelques jets, tu hésites à te vau­trer sur elle, fina­le­ment tu te couches sur le côté, en sueur.

Il y aurait aus­si le fris­son malo­lac­tique. Ça la concer­ne­rait elle. Pen­dant que tu ron­ronnes d’aise, au bord de l’endormissement, elle sent une caresse des­cendre le long de son péri­né, comme une larme, atteindre son joli petit trou du cul, en humec­ter les plis. Après, ça tombe sur le drap, et il y a un petit fil par­fois. Un filet de sperme.
Et ça peut deve­nir un bai­ser malo­lac­tique, quand plu­tôt que de lui pas­ser un klee­nex tu passes ta langue là. De l’anus à la vulve. Si tu connais bien le goût de ton foutre, tu appré­cies les varia­tions aro­ma­tiques que lui apporte le pas­sage par son vagin puis par ses fesses. Et quand vous vous aimez vrai­ment, d’un bai­ser tu portes à sa bouche ce nec­tar et vous vous en réga­ler et ça vous enflamme et plu­tôt que la sieste où la douche, vous rede­ve­nez fous l’un de l’autre. Ça, c’est l’ivresse malolactique.

Malo­lac­tique, pour de vrai, c’est une fer­men­ta­tion du vin. La deuxième, celle qui suit la fer­men­ta­tion alcoo­lique. Elle désa­ci­di­fie, atté­nue l’astringence. C’est sur­tout pour les vins rouges, parce que les blancs, on aime sou­vent qu’il soient un peu acides, aigui­sés comme une lame. Mais malo­lac­tique ou pas, l’ivresse est au ren­dez-vous quand on ose être dérai­son­nable. Avec le vin comme avec le sexe.

Au bureau, un petit remontant malolactique est parfois nécessaire.
Au bureau, un petit remon­tant malo­lac­tique est par­fois nécessaire.
A la maison aussi, où on peu en conserver au frigo.
A la mai­son aus­si, où on peu en conser­ver au frigo.
Il y a également de très bons desserts malolactiques.
Il y a éga­le­ment de très bons des­serts malolactiques.
Des boissons énergisantes aussi.
Des bois­sons éner­gi­santes aussi.
Et même des soins pour la peau...
Et même des soins pour la peau…
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