News Q: la pire scène de sexe littéraire 2012

Dans la série des prix lit­té­raires, il y en a de plus fameux que d’autres. Il y a ceux dont rêve les écri­vains, ceux qui apportent gloire et for­tune. Ce n’est pas le cas du Bad Sexe in Fic­tion Award, créé en 1993 par la «Lite­ra­ry Review» de Londres. Ce prix récom­pense la pire scène de sexe lit­té­raire de l’année. L’édition 2012 a été rem­por­tée par l’écrivaine Nan­cy Hus­ton, pour des pas­sages de son roman «Infra­rouge»: «C’est là que je prends ma pho­to. Je suis dedans. Le Canon fait par­tie de mon corps. C’est moi, la pel­li­cule ultra­sen­sible. Cap­tant l’invisible, cap­tant la cha­leur», ou encore, «mon sexe nage dans la joie, comme un pois­son dans l’eau.»

Par­mi les auteurs en lice, il y avait aus­si Craig Raine, pour un pas­sage de «The Divine Come­dy»: «Et il a joui. Tel un tram­po­line hur­lant. Sa giclée a dépas­sé la lon­gueur de son bras. Huit gouttes décrois­santes. La pre­mière trop haute pour qu’elle puisse la lécher. Juste sur l’épaule», et Tom Wolfe, pour cette phrase de «Back to Blood»: «Et voi­là que d’un coup de bas­sin qui rap­pe­lait celui du jockey sur sa selle, il lui enfon­ça son gros membre repro­duc­teur entre les jambes, et il se mit à la che­vau­cher, à la che­vau­cher plus vite, plus fort…»

A mon avis, la vic­toire de Nan­cy Hus­ton est méri­tée: un sexe qui nage dans la joie, c’est une belle image; sauf que lorsqu’il s’agit de celui d’une femme, on pense plu­tôt à un fruit de mer qu’à un poisson.

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