La vie sexuelle de nos amies les bêtes est toujours pleine d’enseignements à ne pas négliger.
Le porc-épic n’a vraiment pas de chance. Sa vie ressemble à un cauchemar: madame porc-épic n’est en chaleur qu’une fois l’an. Et pendant seulement quatre heures! Vous imaginez la tension? Et le pauvre gars épic qui attend toute l’année de tirer sa crampe et qui, le moment venu, s’endort parce qu’à force d’attendre au bistrot il a trop picolé?
Parades pas bêtes
En comparaison, la condition d’homo sapiens paraît paradisiaque. Ce n’est pas que nos camarades de jeu aient tout le temps envie, non. Mais nous, nous avons développé de nombreuses parades à la migraine inopinée, au boycott coïtal, au cul pincé et aux lèvres closes.
Il y a bien sûr l’infidélité. Sur l’ensemble de la population féminine alentour, c’est très rare que toute disent non au même moment, et si par hasard ça devait arriver, il reste les prostituées, qui, elles, disent toujours oui du moment qu’on les paie.
Il y a aussi la bisexualité. S’il n’est pas évident pour tout le monde de faire le pas, ceux qui y arrivent doublent leurs potentiels de relations sexuelles.
De l’évolution des espèces
Et puis, surtout, il y a la masturbation. Cette récréation, ce moment d’intime plaisir, ce charmant tête à queue avec soi-même, ce perfectionnement de l’évolution qui nous voit munis d’un équipement si performant: une main préhensile et un poignet souple. Le tout allié à une capacité à imaginer toutes sortes de cochonneries.
C’est pour cette raison que contrairement aux porcs-épics, nous, homo sapiens, pouvons sans crainte prendre le risque de prolonger l’apéro. C’est un bienfait. Alléluia!
*Les billets de la rubrique «Comme des bêtes» sont inspirés par «Les fantaisies sexuelles des animaux», de Hy Freedmann.
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