Je ne voudrais pas donner l’impression de me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je suis parfois interloqué par la manière dont certaines femmes considèrent leur sexe. Comme une chose sale et inesthétique. Les petites lèvres ne devraient pas dépasser, le poil être éradiqué, la vulve désodorisée. Pas de goût, pas de senteur.
Bien sûr, elles font ce qu’elles veulent de leur vulve, mais je crains que parfois leurs choix soient dictés par les normes de l’époque plus que par leur libre arbitre.
Ragnagna
J’ai ainsi été très désolé de trouver sur le site La vie libertine un article vantant les vertus de «tampons sexe». «N’y allons pas par quatre chemins: pas de fil disgracieux et surtout, pas d’inconvénients pendant la pénétration. On n’y voit que du feu, si j’ose dire. L’arme absolue pour la libertine qui veut rester coquine, même en cas d’imprévu», explique Esther.
Vous l’avez compris, il s’agit de tampon que les femmes devraient porter pour pouvoir être pénétrées lorsqu’elles ont leurs règles . Quelle drôle d’idée, quelle misère.
Le sang menstruel n’a rien de dégoûtant, et lorsque je vois mon zizi ressortir tout rouge, ça me fait toujours rire (on dirait un clown). Cette période apporte également quelques intéressantes variations aromatiques aux gastronomes audacieux, des senteurs fortes et profondes.
D’autres sensations
Surtout, qui a dit qu’une femme, pour être libertine et coquine, devait recevoir le pénis dans son vagin? Si elle n’en a pas envie, pour quelque raison que ce soit, elle a d’autres choix. La sodomie? Certes, mais pas que. Allons mesdames, un peu d’imagination, il n’y a pas que la pénétration!
Celles qui ont leurs règles et ne veulent pas que l’on s’approche de leur vulve, tout en souhaitant malgré tout s’envoyer en l’air, peuvent proposer d’autres jeux érotiques, offrir leurs seins aux caresses, leurs fesses, leur bouche, leurs aisselles. Elles peuvent se laisser lécher partout, sauf là, et se sera tout aussi libertin, tout aussi coquin. Quant à nos pines, elles aussi apprécient d’autres sensations que celles ressenties dans le velouté fourreau féminin; sans oublier que les hommes n’ont pas qu’une zone érogène, qu’il y a d’autres endroits où nous apprécions que vous mettiez la langue ou la main.
Bon sang, libérons-nous des normes, des diktats et des codes sociaux! Libérons-en nos sexes! Lorsque le désir est partagé, rien n’est sale, ni laid, ni dégoûtant.
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