Obit

Une mère enseignant l'art du obit à sa fille, laquelle n'obtient guère de résultat pour l'instant.
Une mère ensei­gnant l’art du obit à sa fille, laquelle n’ob­tient guère de résul­tat pour l’instant.

Il y a des mots qui excitent sans le vou­loir, des mots aux­quels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».

Non, il ne s’agit pas du sexe de Bil­bo. Même si on voit très bien ce que don­ne­rait un por­no un peu gore inti­tu­lé Le sai­gneur des anaux.

Obit, ce pour­rait être un secret trans­mis de mères en filles. Un sort jeté aux pénis, pour les domp­ter, les faire dan­ser comme des ours de foire un peu mal­adroits. Une magie les dres­sant sur com­mande, d’un simple clin d’œil, d’une moue, d’un bat­te­ment de cil. Comme si une main s’en sai­sis­sait, ou des lèvres; le même effet, mais sans les tou­cher. Un contrôle abso­lu, reti­rant toute volon­té à l’homme pris par l’obit. Ne lui lais­sant d’autre choix que d’honorer ce que bon sem­ble­rait à la femme le pos­sé­dant. Sa vulve, sa bouche, ses fesses, ses pieds, ses ais­selles, ses creux popli­tés… Et fina­le­ment d’y dépo­ser en offrande quelques gouttes de cette liqueur aro­ma­tique que l’obit fait sor­tir des bourses masculines.

L’obit, c’est un ser­vice reli­gieux célé­bré au béné­fice de l’âme d’un défunt. Peut-être que si c’était une femme qui s’en char­geait, on ver­rait res­sus­ci­ter, si ce n’est le mort, au moins un de ses membres.

Attention, l'obit va bientôt agir...
Atten­tion, l’o­bit va bien­tôt agir…
Ça y est, le sort est jeté...
Ça y est, le sort est jeté…
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