
Il y a des mots qui excitent sans le vouloir, des mots auxquels on prête un sens qu’ils n’ont pas. C’est d’eux dont parle la rubrique «Les mots érogènes».
Non, il ne s’agit pas du sexe de Bilbo. Même si on voit très bien ce que donnerait un porno un peu gore intitulé Le saigneur des anaux.
Obit, ce pourrait être un secret transmis de mères en filles. Un sort jeté aux pénis, pour les dompter, les faire danser comme des ours de foire un peu maladroits. Une magie les dressant sur commande, d’un simple clin d’œil, d’une moue, d’un battement de cil. Comme si une main s’en saisissait, ou des lèvres; le même effet, mais sans les toucher. Un contrôle absolu, retirant toute volonté à l’homme pris par l’obit. Ne lui laissant d’autre choix que d’honorer ce que bon semblerait à la femme le possédant. Sa vulve, sa bouche, ses fesses, ses pieds, ses aisselles, ses creux poplités… Et finalement d’y déposer en offrande quelques gouttes de cette liqueur aromatique que l’obit fait sortir des bourses masculines.
L’obit, c’est un service religieux célébré au bénéfice de l’âme d’un défunt. Peut-être que si c’était une femme qui s’en chargeait, on verrait ressusciter, si ce n’est le mort, au moins un de ses membres.


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