La vie sexuelle de nos amies les bêtes est toujours pleine d’enseignements à ne pas négliger.
L’été, il y a plein de mouches chez moi. Ce matin, je lisais tranquillement lorsque que deux de ces insectes sont venus se poser sur ma main. Pas gênés, ils se sont aussitôt mis à copuler. Il faut dire que ce sont de sacrés obsédés, tant les femelles que les mâles. Toujours prêts, ils font ça dès qu’ils en ont l’occasion, un peu partout, et plusieurs fois de suite! Seule la ponte fait faire une pose à la femelle. Sans ça, ça baise, encore, encore et encore. Heureuses mouches! Bon, ce n’est pas très raffiné: monsieur fait l’impasse sur les préliminaires, vérifie juste que madame est de la bonne espèce, lui tape un peu sur la tête avec ses pattes de devant, et, chic, elle lui ouvre son vagin.
De l’évolution des espèces
L’été, moi aussi j’ai tout le temps envie. Ce doit être la chaleur, et toutes ces jambes dénudées, ces épaules provoquantes, ses seins qui jaillissent des corsages généreusement ouverts. Et la sueur. Même si on ne la voit pas toujours perler, on la devine. Entre les seins, au creux des reins, longeant la courbe des fesses, au-dessus des lèvres (de la bouche, obsédé!)… L’été, plutôt qu’une glace, il faut que je l’avoue, c’est les femmes que j’ai envie de lécher. Pas entre les jambes, mais partout (et après, aussi entre les jambes). Je sais que cela ne se fait pas, je me contiens, mais l’idée de leur saveur saline me fait perdre la tête.
Alors, je me dis qu’en juillet-août, plutôt que de lézarder, ont devrait «moucher»; faire comme elles, passer l’été à choser dès qu’on se croise, partout, tout le temps, et recommencer.
Arrivé là, soit je vais immédiatement prendre une douche froide, soit je tapote sur la tête de quelqu’un.
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