La vie sexuelle de nos amies les bêtes est toujours pleine d’enseignements à ne pas négliger.
Dans la nature, les odeurs ont une vertu prépondérante en matière de procréation. Les phéromones − vous le savez tous mais parfois ça va mieux en le redisant − sont des odeurs sexuels. Quand elles sont prêtes à copuler, les femelles en sécrètent, et youpla boum, les mâles se ramènent, bite au vent. Les femelles papillons, par exemple, attirent ainsi des amants se trouvant à plusieurs kilomètres à la ronde. Ce qui permet aux unes et autres de vaquer à leurs occupations (apéro et poésie pour les garçons, shopping et méditation pour les filles), jusqu’à ce qu’un délicieux fumet de sexe les réunisse. Pas de dispute, de «tu as l’air de t’ennuyer, c’est toujours la même chose quand on est ensemble, tu n’aimes pas mes copains/pines…»
De l’évolution des espèces
Le nez de Sapiens − vous, moi et quelques 7 milliards d’autres – possède environ 5 million de cellules olfactives (10 millions selon d’autres sources: je ne vais pas m’amuser à les compter). Celui d’un chien, 35 fois plus. Vous imaginez le bouquet d’odeurs qui lui explosent le cerveau quand il renifle le tutu d’une chienne? Ça fait rêver. Alors que nous, qui avons le nez moins performant, passons de plus notre temps à masquer nos flaveurs naturelles. Tu m’étonnes que les hommes et les femmes aient de la peine à communiquer. Pour coucher ensemble, il faut presque toujours commencer par parler. Et c’est là que commence les malentendus, c’est bien connu.
On ne va sans doute pas gagner en odorat ces prochains millénaires. Par contre, on pourrait un peu moins se parfumer, pour un peu plus se renifler, se déguster.
Comme avec la gastronomie. Une soupe de poissons avec une odeur de déodorant, vous trouveriez ça appétissant?
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