«J’ai sou­dain l’impression d’être relié à une pompe aspi­rante! Sa langue vire­volte autour de mon sexe dres­sé, j’en vois des étoiles…», L’amnésique, par Someone Else, sur le site Reve­bebe

Suçons un peu

San­té maga­zine pro­pose de décou­vrir «Ce qu’on ignore sur le sexe oral». Cool. On savait déjà que le sexe oral, c’est gour­mand, what else? «Fel­la­tion et cun­ni­lin­gus ne sont pas des actes ano­dins. Pra­ti­qués de façon non pro­té­gée, ils peuvent mettre notre san­té à risque, mais cachent éga­le­ment des béné­fices insoup­çon­nés», explique (dans une langue qui res­semble au fran­çais) San­té maga­zine. Pour les risques, rien de neuf: MST (c’est cer­tain) et can­cer (d’après une équipe de cher­cheurs amé­ri­cains). Par­mi les béné­fices, par contre, il y en a un plu­tôt éton­nant: la fel­la­tion soi­gne­rait les nau­sées de gros­sesse. Voi­là qui devrait en décom­plexer plus d’une: la pipe est non seule­ment auto­ri­sée aux femmes enceintes, elle est même recommandée.

Addiction bidon

Je vous ai déjà fait part de mes réflexions sur la pré­ten­due addic­tion au sexe. Là, c’est Michael Dou­glas qui dément s’être jamais fait soi­gner pour addic­tion sexuelle. D’après Ciné Télé Revue, l’acteur amé­ri­cain aurait décla­ré: «J’a­vais un pro­blème de bois­son, à l’é­poque, je venais de perdre mon beau-père et j’ai fait une bonne cure qui m’a aidé à décou­vrir pas mal de choses. ‘Basic Ins­tinct’ venait de sor­tir et un rédac­teur en chef malin, à Londres, a publié que j’é­tais accro au sexe. Ce qui est deve­nu une vraie mala­die. Avant, per­sonne n’a­vait enten­du par­ler de ça…» L’addiction au sexe, c’est un peu comme la dette grecque: un épou­van­tail pour apeu­rer les petits-bourgeois.

Pas drôle, le coco

La gauche et la droite euro­péenne ont de nom­breux points com­muns, prin­ci­pa­le­ment un atta­che­ment aveugle à la consom­ma­tion comme condi­tionsine qua non du bon­heur. Mais il y a d’autres sujets pour les­quels des cama­rades et des bour­geois ont des idées concor­dantes. «Un dépu­técom­mu­niste vient de deman­der à ce que la France suive l’exemple du Royaume-Uni, et bloque l’ac­cès aux sites por­no­gra­phiques par défaut», révèle Ouest-France, pré­ci­sant que «Jean-Jacques Can­de­lier demande ‟si le gou­ver­ne­ment entend lut­ter contre ce fléau en pro­po­sant un code d’ac­cès pour les sites à carac­tère por­no­gra­phique ou en les blo­quant par défaut, comme l’en­vi­sage David Came­ron au Royaume-Uni.ˮ» Il est à noter qu’à part David Came­ron, le dépu­té Can­de­lier s’intéresse aus­si à la Corée du Nord, un pays pour lequel il prend régu­liè­re­ment fait et cause. Un pays où l’on sait très bien com­ment limi­ter la liber­té des inter­nautes (ce qui, soit dit en pas­sant, pour­rait éga­le­ment inté­res­ser la «gauche décom­plexée» de Manuel Valls).