Orgasme, éducation, escamotable

- Chic, voilà la factrice. J'espère qu'elle amène l'Actu Q!
- Chic, voi­là la fac­trice. J’es­père qu’elle amène l’Ac­tu Q!

«Dans mon dos, j’entendais son râle d’homme à bout de souffle. Lui non plus ne pou­vait plus résis­ter à cette situa­tion si exci­tante», Aurore, Drôme, dans le der­nier Union

Les voies de la jouissance sont pénétrables

C’est une ques­tion que se posent par­fois les hommes: a‑t-elle simu­lé ou a‑t-elle vrai­ment jouit? Les femmes, elles, se pensent à l’abri de ce genre d’interrogation. Un homme, c’est simple (voir sim­plet): ça bande et ça éja­cule, point final. Eh bien, «les hommes simu­le­raient plus que les femmes», révèle Ter­ra­fe­mi­na. Une étude réa­li­sée par des cher­cheurs de l’Uni­ver­si­té du Qué­bec à Mont­réal le démon­tre­rait: «320 hommes âgés de 18 à 29 ans ont été inter­ro­gés. Et à la ques­tion “avez-vous déjà simu­lé un orgasme?”, il y eu 100% de réponses posi­tives. (…) Ces volon­taires ont admis qu’ils simu­laient des orgasmes dans “envi­ron un quart de leurs rela­tions sexuelles”». Inté­res­sant, non? Arri­vés là, je sens que vous vous deman­dez com­ment fait un homme pour simu­ler un orgasme. «Ce n’est pas si com­pli­qué qu’il y paraît. La plu­part des femmes disent ne pas res­sen­tir l’é­ja­cu­la­tion de leur par­te­naire, explique e‑santé. Alors, quelques gémis­se­ments, quelques sou­bre­sauts, et, d’a­près eux, elle n’y voit que du feu! D’au­tant plus que l’u­ti­li­sa­tion du pré­ser­va­tif esca­mote la ques­tion de l’é­ja­cu­la­tion!» De plus, il serait temps que les femmes découvrent que l’éjaculation n’est pas tou­jours syno­nyme d’orgasme. C’est par­fois à peine comme un éter­nue­ment, une petite contrac­tion, un aga­ce­ment du pénis. Alors qu’il arrive que même sans éja­cu­ler nous soyons entraî­nés dans une sara­bande de sen­sa­tions épous­tou­flantes. Vous vou­lez essayer?

- J'ai fait jouir Pierre-Henri quinze fois cette nuit.  - Quinze fois? - J'te jure. Il arrêtait pas d'en redemander...
- J’ai fait jouir Pierre-Hen­ri quinze fois cette nuit.
- Quinze fois?
- J’te jure. Il arrê­tait pas d’en redemander…

La misère sexuelle (entre autres) des adultes

«Il n’y a rien de plus nor­mal pour un enfant à par­tir de 4–5 ans que de poser des ques­tions sur la sexua­li­té. Par­fois dérou­tantes, ces inter­ro­ga­tions exigent des réponses claires et ceci quel que soit l’âge de votre petit!», assène Des­ti­na­tion san­té. Et de citer notam­ment Lau­rence Per­re­noud: «ces dis­cus­sions sur la sexua­li­té sont l’occasion d’expliquer qu’il est impos­sible de se marier avec sa mère, ou son père, ni avec son frère ou sa sœur». En matière de clar­té, il y a encore quelques efforts à faire. Ce que la socié­té inter­dit, ce sont les rela­tions sexuelles inces­tueuses. Et si un enfant ver­ba­lise le désir de se marier avec papa ou maman, ce n’est pas parce qu’il a envie de sexe mais de sécu­ri­té, mon­trant ain­si qu’il a tout à fait com­pris l’essence même du mariage, lequel n’a rien à voir ni avec l’amour ni avec le désir. Les adultes sont tel­le­ment alié­nés, que je ne vois pas très bien ce qu’ils sont en mesure d’enseigner aux enfants. A part les pré­ve­nir contre celles et ceux qui vou­dront abu­ser d’eux (les pédo­philes, les reli­gieux, les publi­ci­taires, les poli­tiques, les patrons, les ban­quiers, etc.)…

- Bon, les enfants, il est temps qu'on vous explique la sexualité.
- Bon, les enfants, il est temps qu’on vous explique la sexualité.

Sexe amovible 

Il y a à Arca­chon une sta­tue d’Héraclès. Bite au vent. Un attri­but qui pro­voque bien dessou­cis à la muni­ci­pa­li­té. La sta­tue est haute de 3,20 mètres et lors de son inau­gu­ra­tion, en 1948, «des asso­cia­tions s’é­taient offus­qué de la taille de l’at­tri­but du fils de Zeus et l’ar­tiste avait dû le rac­cour­cir», nous apprend Midi Libre. Aujourd’hui, le pro­blème est autre. Le sexe d’Héra­clès, même rac­cour­ci, ne cesse d’être volé. Donc, «la ville a déci­dé de lui faire ins­tal­ler un membre amo­vible. Désor­mais, le pénis du fils de Zeus peut-être vis­sé et dévis­sé sur demande». Il y a donc à Arca­chon un homme ou une femme dont le bou­lot consiste à vis­ser et dévis­ser la pine du dieu. Com­ment explique-t-il (ou t‑elle) ça à ses enfants? Lau­rence Per­re­noud a‑t-elle pré­vu cette situa­tion? Per­son­nel­le­ment, si j’avais peur qu’on me vole ma bis­tou­quette, j’irai immé­dia­te­ment la cacher dans un endroit doux, chaud et humide. Et même sans avoir peur de la perdre, c’est ce que je vais faire, là, maintenant.

La statue d'Héraclès, à Arcachon.
La sta­tue d’Hé­ra­clès, à Arcachon.
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