Oui ou non?, disparition, libertaire

Il fait parfois très chaud dans la rédaction de l'Actu Q. Tout le monde travail alors à cul nu.
Il fait par­fois très chaud dans la rédac­tion de l’Ac­tu Q. Tout le monde tra­vail alors à cul nu.

«J’ai net­toyé le petit jeune pen­dant que le vieux me reta­pait toute l’arrière-cour à la pel­le­teuse.» Lau­rence, 48 ans, dans le der­nier Union

«Voulez-vous coucher avec moi?»

«Au Cana­da, des organes géni­taux ani­més expliquent les consen­te­ment sexuel», annonce Metro. On ne le répè­te­ra jamais assez: entre deux êtres, la sexua­li­té ne doit se dérou­ler que dans le cadre d’un consen­te­ment mutuel. Et pour consen­tir, il faut être en mesure de le faire, ce qui exclut toute mani­pu­la­tion psy­cho­lo­gique, cultu­relle ou reli­gieuse, ce qui exclut tout rap­port de domi­na­tion (sauf si le mon­sieur ou la dame vous a deman­dé gen­ti­ment de l’attacher). En matière de sexe, «si c’est pas oui, c’est non!». Et il ne s’agit pas d’un prin­cipe cas­tra­teur. C’est au contraire la conquête d’une plus grande liber­té, celle de pou­voir deman­der sans gêne: «vou­lez-vous cou­cher avec moi?» Et d’accepter la réponse, quelle qu’elle soit.

Les figurines canadiennes illustrant la question du consentement sexuel.
Les figu­rines cana­diennes illus­trant la ques­tion du consen­te­ment sexuel.

Voleurs de sexe

Je vous ai déjà par­lé plu­sieurs fois de vol de sexe dans l’Actu Q (par exdemple ici et ici). Cela se passe tou­jours en Afrique, où, pour­tant, les pénis ne sont pas équi­pés d’ailes mais, comme par­tout ailleurs, de couilles. Sene­News Actu est allé deman­der à un mara­bout de Dakar ce qu’il en était, s’il s’agissait d’un mythe ou d’une réa­li­té. «Il est bien pos­sible de faire dis­si­mu­ler les attri­buts d’un homme avec une simple poi­gnée de main» a expli­qué mon­sieur Diat­ta, révé­lant «qu’en réa­li­té,  les féti­cheurs ne le font pas dis­pa­raître, mais le dis­si­mulent dans le corps de l’individu au point que celui-ci ne res­sente plus sa pré­sence». Ce fai­sant, ils agissent sim­ple­ment comme les mora­li­sa­teurs du monde entier, comme toutes celles et ceux qui œuvrent à nier ou mani­pu­ler notre sexua­li­té. Pour lut­ter contre les effets néfastes de leur pro­pa­gande  et de leurs actions, il faut très régu­liè­re­ment véri­fier, avec la main ou autre chose, que nossexes sont tou­jours là. Le faire véri­fier par quelqu’un d’autre est aus­si une option, voir par plu­sieurs per­sonnes en même temps.

- Laissez-moi faire, Helmut. Si vous ne l'utilisez pas régulièrement, votre sexe va finir par disparaître...
- Lais­sez-moi faire, Hel­mut. Si vous ne l’u­ti­li­sez pas régu­liè­re­ment, votre sexe va finir par disparaître…

Ne travaillez jamais!

«Selon une étude du gou­ver­ne­ment japo­nais, près de 3 femmes actives sur 10 seraient vic­times de har­cè­le­ment sexuel sur leur lieu de tra­vail», révèle Ter­ra­fe­mi­na. C’est ce qu’on peut appe­ler une double peine: tra­vailler ET être har­ce­lée sexuel­le­ment (comme dans beau­coup de mariages). Comme nous savons tous qu’il n’y a pas qu’au Japon que les femmes sont vic­times de har­cè­le­ment au tra­vail, il fau­drait mettre en garde toutes les petites filles: «ne te marie pas, ne tra­vaille jamais». Et on pour­rait don­ner les mêmes conseils aux petits gar­çons. Comme ça, peut-être qu’un jour on par­vien­dra à se débar­ras­ser défi­ni­ti­ve­ment du capi­ta­lisme et du patriar­cat. Pour pou­voir enfin vivre et bai­ser librement.

Libérés du capitalisme et du patriarcat.
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