«J’ai frotté ma petite chatte encore toute engourdie par l’orgasme contre la sienne, que j’ai trouvée velue et trempée. (…) Nous avons continué une bonne partie de la nuit, n’interrompant nos ébats que pour remettre une bûche dans le feu» Marie-Pierre, 40 ans, Bischheim, dans le dernier Union
Une étude crétine de plus sur la pornographie
Ce n’est ni la première ni la dernière, mais ce n’est pas pour autant que je vais baisser les bras. «Existe-t-il un lien entre le porno et l’attitude des hommes envers les femmes? C’est en tout cas ce que soutient une étude menée par l’Université du Nebraska aux Etats-Unis, annonce VSD. Et si elle retient l’attention, c’est parce qu’elle pourrait expliquer, du moins en partie, le comportement plus ou moins sexiste ou dominateur des hommes. L’étude a porté sur 330 étudiants de sexe masculin, âgés de 17 à 54 ans. Résultat: en moyenne, les hommes visionneraient pour la première fois des images pornographiques aux alentours de 13 ans». Vous avez bien lu? Il suffit de 330 étudiants de sexe masculin à cette Université pour expliquer que le sexisme et l’aspect dominateur des hommes sont dus à la pornographie. Et à partir de là, des sexologues, des pédagogues, des journalistes, des politiques et des messieurs et mesdames tout le monde vont colporter l’idée que la pornographie c’est mal et que ça perturbe les adolescents. Rappelons donc ici que le machisme, les viols, l’inégalité, la maltraitance que subissent les femmes n’ont rien à voir avec la pornographie. Que si ma mère n’a eu le droit de vote qu’à 40 ans – en Suisse, oui – ce n’est pas à cause de la pornographie. La domination et le sexisme des hommes sont le fruit de notre culture patriarcale. C’est contre elle qu’il faut lutter, à l’école, dans la publicité, dans les médias, dans nos sexualités, dans nos têtes, partout. Et si des films pornographiques, comme de nombreuses autres productions culturelles, font la propagande du patriarcat, il en est d’autres qui, au contraire, aident à le combattre.
Du sexe sans sexe
En Norvège, une nouvelle émission de télévision va bientôt être diffusée, qui «présentera des couples en train de faire l’amour, l’idée étant principalement de lutter contre l’image véhiculée par les films et les productions pornographiques», explique Fredzone. Et comment luttera-t-elle, cette émission? «Elle ne montrera pas les organes sexuels des participants. Elle se focalisera sur l’étreinte et sur la complicité entre les deux amants afin de monter aux adolescents que le sexe ne se résume pas à une simple pénétration». Du sexe sans sexe, quelle bonne idée! C’est comme la bière sans alcool, les hamburgers vegans, le social-libéralisme, Nicolas Hulot ministre de la Transition écologique, etc.: une escroquerie intellectuelle. Pour expliquer aux adolescents que le sexe «ne se résume pas à une simple pénétration», je propose plutôt qu’on leur parle du cunnilingus, de la fellation, de l’urolagnie, de la fessée, de la masturbation et de toutes ces délicieuses pratiques qui égaient nos parties de jambes en l’air.
Vu du ciel
Et pour terminer sur une note amusante, voilà l’histoire d’un policier britannique, contée par DH.be: «Un ex-officier de police britannique décrit comme “obsédé par le sexe” a été condamné à un an de prison pour avoir utilisé un hélicoptère de la police pour filmer les ébats sexuels d’un couple et des personnes nues. Adrian Pogmore, 51 ans, a filmé, avec une caméra embarquée dans l’appareil, un couple qui avait des relations sexuelles dans le patio de sa maison, une femme nue prenant le soleil dans son jardin, un couple allongé nu sur des chaises longues et deux nudistes devant leur caravane». «Vous avez utilisé un hélicoptère de 2 millions de livres (2,2 millions d’euros, ndlr) qui coûte quelque 1000 dollars par heure de vol pour satisfaire votre curiosité sexuelle alors qu’il aurait dû être utilisé pour détecter des infractions», lui a notamment reproché le juge. Si la pornographie était moins stigmatisée, Adrian aurait pu satisfaire sa légitime curiosité en regardant quelques films sur son ordinateur au poste de police, cela aurait coûté moins cher au contribuable.
N’oubliez pas de vous inscrire à la lettre d’information de Lubric-à-brac pour être tenu au courant des publications sur le site.
Une lettre d’information obscène et jubilatoire :
- Recevez les dernières nouvelles chaudes dans votre boîte mail!
- Jouissez d’offres incroyables!
- Commandez le coffret collector édition limitée de nos quatre premiers pulps!