«En près de 32 ans de mariage, j’ai sou­vent trom­pé mon époux mais, depuis la retraite, je me suis encore plus déver­gon­dée.» Véro­nique, 59 ans, retrai­tée, Isère, dans le der­nier Union

Ougandais

Selon le site came­rou­nais 237 online, «les dépu­tés ougan­dais ont adop­té le pro­jet de loi contro­ver­sé dit ‟la loi anti-por­no­gra­phieˮ qui inter­dit le port des mini-jupes et autres vête­ments jugés indé­cents chez les femmes». C’est le per­vers ministre de l’E­thique et de l’In­té­gri­té Simon Loko­do qui en est à l’origine. Ancien prêtre, il a fait savoir que les femmes qui ne portent rien au-des­sus du genou devraient être arrê­tées. Cette nou­velle nous montre d’une part que la défi­ni­tion de la por­no­gra­phie n’a rien d’objectif, d’autre part que la sexua­li­té n’échappe pas à la poli­tique, enfin que les prêtres semblent avoir un GROS pro­blème avec le sexe.

Chrétienne

Je ne connais­sais pas Sophie Lutz, mais je vais désor­mais suivre avec atten­tion sa chro­nique Sexua­li­té, par­lons-en sur le site famil­le­chre­tienne. Dans la der­nière en date, elle aborde l’o­na­nisme. Avec une maî­trise per­verse de la mani­pu­la­tion intel­lec­tuelle, elle tente de décul­pa­bi­li­ser les croyants qui culpa­bi­lisent la mas­tur­ba­tion. «Vous qui pen­sez que la sexua­li­té n’est pas une fonc­tion orga­nique comme une autre, vous êtes for­cé­ment catho­lique, car il n’y a plus que l’Eglise pour encou­ra­ger une morale sexuelle qui ne soit pas que sani­taire.» C’est savou­reux. Mais elle se trompe: l’aspect sani­taire de la sexua­li­té n’a rien à voir avec  la morale. Et la mas­tur­ba­tion rien à voir avec l’aspect sani­taire ou orga­nique. C’est juste du plai­sir, c’est juste sexuel. C’est ça qui gêne tant Simon Loko­do (voir brève pré­cé­dente) et Sophie Lutz.

Du cul!

Un nou­vel album, le hui­tième, vient de paraître dans la col­lec­tion BD-Cul, édi­tée par les Requins Mar­teaux. Plan­plan Culcul, d’Anouk Ricard, relate les aven­tures d’une char­mante chatte rousse déli­cieu­se­ment nym­pho­mane. On y croise un che­val répa­ra­teur de TV plu­tôt gay, une gre­nouille infir­mière habille du ther­mo­mètre, deux chiens poli­ciers vrai­ment chiens, et une extra-ter­restre munie d’un vagin lui ser­vant éga­le­ment de bouche (à moins que ce ne soit l’inverse). Plus quelques autres per­son­nages tout aus­si inté­res­sants. Seule pré­sence humaine, celle de Mireille Mathieu. L’intrigue est tout à la fois sexuelle, poli­cière et SF. C’est frais, c’est épatant.

Les Lau­san­nois trou­ve­ront «Plan­plan culcul» à la Librai­rie Humus