Pisse-froid, moralisateur, pulsion

Pour éviter la censure de Facebook, les lectrices de l'Actu Q ne montreront plus leur seins pendant un certain temps.
Pour évi­ter la cen­sure de Face­book, les lec­trices de l’Ac­tu Q ne mon­tre­ront plus leur seins pen­dant un cer­tain temps.

«Regarde donc ce phal­lus dres­sé vers le ciel. Une goutte de rosée du désir suinte le long de la tige. Il n’a pas dû voir de femme depuis des semaines: il suf­fi­rait que je le branle un peu pour qu’il éja­cule.» Der­nier com­bat, par Cal­pur­nia, sur le site Reve­bebe 

Macron ne rigole pas avec le sexe

En France, on ne rigole pas avec l’Etat, avec ses princes encore moins. «Mes­sages d’amour, pho­tos éro­tiques: le ministre de l’Economie a dépo­sé plainte. La jeune femme a été arrê­tée», annonce Midi Libre. Depuis des mois, Emma­nuel Macron rece­vait des mes­sages d’une étu­diante en droit de Mont­pel­lier, une Gabo­naise de 29 ans. «C’é­taient des mails dans les­quels elle lui décla­rait sa flamme. Il y avait aus­si des pho­tos d’elle, dans le détail des­quelles nous n’en­tre­rons pas», aurait décla­ré la police. Pauvre Manu, lui si déli­cat, si propre sur lui, si… Il est quand même piquant qu’un type qui har­cèle à ce point les tra­vailleurs fran­çais, qui, avec ses col­lègues du gou­ver­ne­ment, ne cesse de leur envoyer des mes­sages de mépris, perde les nerfs pour un peu d’érotisme épis­to­laire. Il faut croire qu’il n’y a que les béné­fices des patrons qui l’émeuvent, fassent fré­mir son pénis cra­va­té, pal­pi­ter son trou­fi­gnon tout serré.

Le ministre de l'Economie français Emmanuel Macron a été victime de harcèlement érotique.
Le ministre de l’E­co­no­mie fran­çais Emma­nuel Macron a été vic­time de har­cè­le­ment érotique.

La connerie est aussi africaine

Au Mali non plus, on n’aime pas que les jeunes filles parlent de sexe. «Dépra­va­tion des mœurs: Deux jeunes ado­les­centes maliennes postent une vidéo sur Face­book dans laquelle elles parlent de sexua­li­té», s’indigne Mali­jet. Elles ont entre 14 à 15 ans et leur grande faute et de «dis­cu­ter de sexua­li­té sans fron­tière ni tabou». De s’être fil­mée en train d’aborder des sujets aus­si per­vers que «com­ment il faut s’y prendre la pre­mière fois, que faire pour ne pas tom­ber enceinte». Com­ment vous dire? Je me sens tel­le­ment plus en empa­thie avec ces jeunes filles qu’avec Emma­nuel Macron… «Cette situa­tion mérite un zoom de près afin que la jeune géné­ra­tion déjà sur la pirogue de la déper­di­tion puisse au plus vite être récu­pé­rée», conclu l’au­teur de l’ar­ticle, Soro­fing Trao­ré. S’il y a bien quelque chose que l’Afrique et l’Europe ont en com­mun, c’est les gros cons. Sauf que je crois bien que Soro­fing est une femme. Ça ne change rien, les connes aus­si sont internationales.

Deux jeune Maliennes ont discuté de sexe sur Facebook.
Deux jeune Maliennes ont dis­cu­té de sexe sur Facebook.

Les des­sins cochons d’Albertine

Les murs de la gale­rie Humus, à Lau­sanne, en ont l’habitude. Ce n’est pas la pre­mière fois qu’on y accroche des des­sins cochons, pas la der­nière non plus. C’est aujourd’hui ceux de la des­si­na­trice Alber­tine.  Il y a des bites qui volent, des nichons aus­si, toutes sortes d’accouplement, des nez qui s’enfilent, des jambes qui s’ouvrent… C’est gai. D’autant plus que l’artiste sort éga­le­ment un nou­veau livre aux Edi­tions Humus (le 7e), avec Ger­ma­no Zul­lo pour le texte. «Faim de corps est une médi­ta­tion poé­tique et méta­phy­sique sur la pul­sion sexuelle», est-il écrit en 4e de cou­ver­ture. Il y a une grande liber­té dans ce livre, une liber­té orga­nique. C’est tel­le­ment mieux que l’érotisme!

Allez l'acheter chez Humus, et profitez-en pour vous régaler avec l'exposition!
Allez l’a­che­ter chez Humus, et pro­fi­tez-en pour vous réga­ler avec l’exposition!

 

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