Préhistorique, profond, HumuS

Les reporters de l'Actu Q parcourent le monde entier − terres et océans − à la recherche des nouvelles les plus intéressantes.
Les repor­ters de l’Ac­tu Q par­courent le monde entier − terres et océans − à la recherche des nou­velles les plus intéressantes.

«Kader est mon­té comme un âne, et ce qu’il adore, c’est me sodo­mi­ser.» Véro­nique, 60 ans, Isère, dans le der­nier Union 

Bites et chattes pariétales

Les graf­fi­tis cochons, on en trouve un peu par­tout dans le monde (y com­pris dans l’Etat isla­mique, sauf que là-bas ça ne s’appelle pas graf­fi­tis «cochons», parce que le cochon c’est inter­dit, haram, alors ils disent peut-être graf­fi­tis cha­meaux ou mou­tons). Il y en a par­tout, donc, dans les toi­lettes publiques, mais pas que. Des pines tur­ges­centes mal­adroi­te­ment des­si­nées, des chattes aux lèvres écar­tées, des bouches et des culs dila­tés, des mots osés, des numé­ros de télé­phones, des heures de ren­dez-vous… C’est ban­dant! Et ça ne date pas d’hier. Un couple de cher­cheurs péri­gour­dins, les Del­luc, a pré­sen­té un mémoire sur une série de gra­vures pré­his­to­riques ornant une grotte qu’ils avaient explo­rée en 1986, relate Sud Ouest. «La prin­ci­pale curio­si­té de ces 83 gra­vures est que nombre d’entre elles figurent des sexes, d’hommes mais sur­tout de femmes», a pré­ci­sé Bri­gitte Del­luc au jour­nal. Des sexes gra­vés il y a 10 000 ans par nos ancêtres qui étaient déjà, on le voit, sacré­ment polissons!

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Un phallus et une vulve: deux des gravures de la grotte de Fronsac, à Vieux-Mareuil (France).
Un phal­lus et une vulve: deux des gra­vures de la grotte de Fron­sac, à Vieux-Mareuil (France).

Exploration vaginale et annale

L’espèce a peu évo­lué phy­si­que­ment et cultu­rel­le­ment depuis la pré­his­toire, mais nos outils se sont com­plexi­fiés. Il y a eu, par exemple, l’invention du vibro­mas­seur, puis celle de la camé­ra digi­tale; aujourd’hui, les deux sont réunis, nous apprend Metro­news, «avec le nou­veau jou­jou de la socié­té de sex-toys Sva­kom, à l’o­ri­gine d’un gode­mi­ché des­ti­né aux sel­fies, grâce à une camé­ra dis­po­sée en son extré­mi­té. (…) Les films peuvent être télé­char­gés sur ordi­na­teur ou smart­phone. (…) La camé­ra est direc­te­ment syn­chro­ni­sable avec Face­time, appli­ca­tion de visio­con­fé­rence.» Si dans la vidéo de pré­sen­ta­tion, la dame se filme… l’œil (elle n’a pas bien com­pris le mode d’emploi), cette coquine camé­ra devrait per­mettre de sym­pa­thiques courts-métrages vagi­naux ou, pour­quoi pas, une nou­velle ver­sion du Sei­gneur des anaux. Et per­mettre de véri­fier si, par hasard, il n’y a pas quelques graf­fi­tis cochons sur nos parois intimes.

Une caméra au bout d'un dildo pour des films à la fois intimes et profonds.
Une camé­ra au bout d’un dil­do pour des films à la fois intimes et profonds.

La pornographie s’expose

Ce week-end, c’était la Fête du Slip à Lau­sanne (et aus­si la jour­née des droits de la femme par­tout dans le monde, mais je ne crois pas qu’il y ait de rap­port, ou alors sexuel). A cette occa­sion était ver­nie l’exposition S’exposer à la gale­rie HumuS. «Claude-Hubert Tatot, his­to­rien de l’art, ama­teur et col­lec­tion­neur de por­no­gra­phie en tout genre, pro­pose un accro­chage plu­tôt culot­té. Cabi­net de Curio­sa plus que de curio­si­tés, appar­te­ment de col­lec­tion­neur éro­to­mane, cet arran­ge­ment mêle des­sins, gra­vures, pho­to­gra­phies et sculp­tures, œuvres d’art ou images d’amateurs, uni­cats ou édi­tions rares et objets de l’industrie por­no­gra­phique. Pro­ve­nant de sa propre col­lec­tion, de prêts d’artistes mais sur­tout d’œuvres appar­te­nant à la fon­da­tion F.I.N.A.L.E.», était-il expli­qué dans le pro­gramme. C’est par­fai­te­ment lubrique et exci­tant, allez‑y, l’exposition est visible jusqu’au 21 mars, date à laquelle aura lieu à la fois le finis­sage de l’exposition et le ver­nis­sage du nou­vel ouvrage de Claude-Hubert Tato, déjà auteur du mali­cieux et phal­lique Des carottes oui, râpée non!, aux Edi­tions Ripo­pée.

De la joyeuse pornographie exposée dans la galerie HumuS.
De la joyeuse por­no­gra­phie expo­sée dans la gale­rie HumuS.

Lubric-à-Brac dans Union

Vous le savez, je suis un lec­teur d’Union. Aus­si, ce n’est pas sans fier­té que j’ai décou­vert une cri­tique de Lubric-à-Brac, abé­cé­daire du Q (mais pas que…) dans la der­nière édi­tion du magazine.

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Lubric-à-Brac, abé­cé­daire du Q (mais pas que…), Edi­tions Sten­tor, 120 pages.

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